Le moins que l’on puisse dire est que la mobilisation n’est pas très grande du côté des proches et sympathisants de Khalifa Sall dont le procès en cassation se tient ce jeudi à la Cour suprême.
Sur place, les forces de l’ordre sont plus nombreuses que les militants, du moins pour le moment. Et parmi ces derniers, les dames dominent les hommes.
« Je n’ai raté aucune audience de Khalifa Sall depuis le début de l’affaire. Nous le soutenons et continuerons à le soutenir », dit Yaye Marétou, la soixantaine environ, qui souligne que les femmes sont toujours au rendez-vous.
Son amie, Marie, embouchant la même trompette, d’interpeller les juges suprêmes : « Nous invitons les magistrats à dire le droit. Khalifa Sall a assez duré en prison. »
Pour cette » khalifiste », la Cour suprême cherche à rendre inéligible leur candidat. Il affirme : « Le principal enjeu, c’est l’élection présidentielle. Nous le savons. C’est pourquoi, ils ont accéléré le dossier pour l’enrôler. Mais, nous avons confiance. »
Khalifa Salla avait été condamné à 5 ans de prison ferme en première instance. Une peine confirmée, le 30 août dernier, par la Cour d’appel de Dakar.
