Le village de Kayfara (Kaffrine) est, depuis mercredi, secoué par une dramatique affaire familiale.
Maty Loum a été tuée d’un coup de brique, par sa belle-sœur, à la suite d’une banale histoire à propos de couscous.
L’histoire est encore sur toutes les lèvres. Kayfara n’en revient toujours pas, le village est sous le choc. Nichée au cœur du département de Kaffrine, cette localité est, depuis mercredi, secouée par cette banale mais dramatique histoire de couscous qui a opposé la défunte, Maty Loum, à sa belle-sœur, Awa Cissé. Ce matin-là, pour compléter le restant du couscous devant être servi au petit-déjeuner, la fille de Maty Loum, sur instruction de sa mère, se rend au domicile du jeune frère de son papa. Sur place, la maîtresse des lieux, Awa Cissé, lui fait savoir sèchement qu’elle ne peut lui offrir de couscous, prétextant que les membres de sa famille n’avaient pas encore pris le petit-déjeuner. Vexée, la fille lui répond en des propos désobligeants. Se sentant offensée, la dame Awa Cissé décide de la corriger. Mais, celle-ci prend la tangente et court se réfugier derrière sa maman. Très en colère, Awa Cissé qui n’a pu supporter ce qu’elle qualifie d’humiliation, s’en prend alors à Maty Loum. La dispute est violente entre les deux dames dont les maris sont des frères consanguins. Et les injures et autres insanités ont alerté les voisins qui sont promptement intervenus et ont séparé les deux antagonistes qui n’ont jamais été en de bons termes. Mais, plus tard dans la journée, alors que tout le monde pensait la querelle digérée, Awa Cissé surprend Maty Loum et lui assène un violent coup de brique à la tête. Sa belle-sœur s’écroule à ses pieds, se vidant de son sang. Alertés par les cris de la maisonnée, les voisins la conduisent au poste de santé de Nganda où elle reçoit les premiers soins. Mais en cours d’évacuation à l’hôpital régional de Kaffrine, Maty Loum rendit l’âme. Consciente de la gravité de l’acte, la belle-famille qui voulait éviter la prison à Awa Cissé, inhume la défunte en catimini, à Diama Toucouleur, un village voisin, sans la présence de sa famille et entreprend des démarches pour étouffer ce drame. C’était peine perdue. Des villageois, irrités par ce traitement odieux, ont vendu la mèche. Informés, les pandores de la brigade de Kaffrine ont ouvert une enquête et servi des convocations aux huit personnes impliquées dans cet homicide, dont Birane Kane, l’imam de Diama Toucouleur. La défunte laisse dernière elle, un mari inconsolable et cinq enfants.
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