Battue à Naples (2-3) mais qualifiée grâce à l’avantage pris au match aller (3-1), la Juventus Turin affrontera la Lazio Rome en finale de la Coupe d’Italie. Gonzalo Higuain a réussi un doublé sous les huées.
A la faveur d’une fin de match mal maîtrisée, la Juventus Turin s’est fait peur au stade San Paolo de Naples mais malgré la défaite (2-3), s’est qualifié pour la finale de la Coupe d’Italie grâce à l’avantage du match aller (3-1). Rien ne laissait présager d’une qualification aussi serrée lorsqu’en première période, Gonzalo Higuain avait douché l’nethousiasme des Napolitains sur sa première frappe (32e, voir par ailleurs). Froidement calculatrice, la Juve ne faisait pas le spectacle mais comptait sur les parades de Neto (12e, 17e, 52e) et le réalisme de son buteur argentin, auteur d’un doublé en seconde période (59e).
Mais une perte de concentration inhabituelle de la part des Bianconeri a donné l’occasion aux Napolitains de s’offrir une fin de match de folie : Callejon a réalisé deux numéros sur son côté droit, qui ont permis à Hamsik (53e), puis à Insigne (67e) de marquer. Entretemps, Dries Mertens était sorti du banc pour convertir en but une boulette incroyable de Neto (61e), huit secondes seulement après son entrée en jeu.
Gonzalo Higuain, retour gagnant
Trois jours après un premier retour houleux dans l’antre de son ancien club, Gonzalo Higuain s’est montré bien plus en jambes que lors du match nul obtenu par la Juventus en Championnat (1-1). Sans avoir touché énormément de ballons, l’Argentin a trouvé le moyen d’inscrire un doublé sur ses deux seules occasions. Il a d’abord trompé Reina d’un tir de 25 mètres dévié par un défenseur, avant de profiter d’un bon centre de Cuadrado pour catapulter le ballon sous la barre. Hué et invectivé par le public, Higuain a célébré ses buts avec ses coéquipiers sans se soucier du reste. Après le premier but, il s’est même permis de provoquer le président de Naples Aurelio De Laurentiis en le pointant du doigt et en lui hurlant : «c’est de ta faute», sous-entendu : «si je suis parti».