«Dans le monde s’effondre» de Chinua Achebe, la femme a toujours occupé une seconde place sur tous les plans. Dans certaines sociétés et particulièrement dans la société sénégalaise, l’homme et la femme n’ont jamais été au même pied d’égalité. L’homme détient toujours le dernier mot. La femme, en dépit de son dur labeur, est appelée à être soumise : soumission par rapport à certaines décisions familiales, soumission à des règles établies par la société, soumission vis-à-vis de leurs époux.
Sur le plan social, le rôle de la femme est de rester au foyer et de s’occuper des tâches ménagères, des enfants et aussi de la cuisine. Pour la plupart des pays, elle (la femme) n’a pas le droit de travailler.
Sur le plan éducatif, on note une croissance exponentielle du taux d’illettrées. La majorité des femmes n’ont jamais fait les bancs. Ce qui constitue un frein pour la bonne marche de la société. N’eut été la parité, sur le plan politique, beaucoup de femmes auraient été jusqu’à nos jours soumises. Cette loi a permis à la femme de se lever et de s’affirmer pour ainsi ne pas éternellement rester des « sans voix ».
Mais force est de préciser que ce phénomène est à déplorer. La femme doit avoir son mot à dire. Elle doit avoir le droit de travailler, d’apprendre, de prendre des décisions par elle-même. C’est justement pour cette raison qu’une politique de sensibilisation doit être effectuée pour enfin éradiquer ce problème.
Alors qu’elles peuvent être les solutions pour éradiquer ce fléau ? La réponse à cette question se trouve à un autre niveau, mais il est à préciser que le toute premier se trouve au niveau psychologique. Autrement dit, faire en sorte que la femme n’ait plus ce complexe d’infériorité à l’égard de l’homme, lui retirer l’idée selon laquelle elle doit être toujours à la deuxième position, une sensibilisation par rapport à leurs droits.
Il est également à souligner que la femme, tout comme l’homme a elle aussi ses droits. Elle a le droit à l’expression, le droit au travail, le droit à l’éducation. Battantes, courageuses, les femmes peuvent bel et bien participer au bon fonctionnement de leur pays. La femme est un SÉSAME dans toutes sociétés, préservons la.
