Vingt-quatre heures avant l’ouverture des VIIIe Jeux de la francophonie , la Côte d’Ivoire serait en proie à sa troisième mutinerie depuis le début de l’année 2017.
Cet incident majeur vient mettre un voile noir sur l’un des plus grands événement d’envergure internationale qui devrait rehausser l’image du pays après plusieurs années de tumultes.
En effet des tirs réguliers ont été entendus mercredi soir en provenance de l’école de police de Cocody, un des quartiers centraux d’Abidjan, où des hommes armés de fusils ont pointé leurs armes sur les voitures qui passaient, a rapporté l’AFP.
Même scénario à Yopougon, la plus grande commune d’Abidjan où des tirs se sont fait entendre à plusieurs endroits.
Ces tirs interviennent au moment où le pays pensait avoir tourné le dos à la vague de mutineries qui le secoue depuis le début de l’année, et la veille de l’ouverture officielle des jeux de la francophonie, un événement pour lequel les autorités ivoiriennes ont bataillé dur.
Depuis quelques jours, une sorte de « chasse à l’homme » a lieu au sommet de l’Etat
Le contexte politique aussi laisse à désirer. Depuis quelques jours, une sorte de « chasse à l’homme » a lieu au sommet de l’Etat.
Ainsi, plusieurs cadres « soroïstes » ou membres du PDCI se sont vu limogés par ordre souvent direct du président de la république lui même. Ce mercredi, un remaniement a également eu lieu. Un jeu de chaise musicale comme d’habitude.
Ce jeudi à minuit, la situation reste néanmoins toujours confuse en attendant une réaction des autorités dans la journée.
Emeraude ASSAH
Afrimag