En Côte d’Ivoire, comme dans plusieurs pays de la sous-region, le phénomène de la chicha est bien en vogue. Mais combien de personnes sont informés des dangers liés à cette pratique?
Un cas vient de mettre en exergue quelques dangers que plusieurs consommateurs semblent ne pas avoir en esprit. En effet une jeune femme a été atteinte d’hépatite B, après avoir fumé une chicha dans un espace très fréquenté du Côté de la commune de Marcory, à Abidjan.
Le médecin l’ayant diagnostiquée a rapporté l’information à un média proche. Selon lui, sa patiente, jusqu’alors bien portante, a été infectée via l’embout du système qui permet de fumer la Chicha.
Pour l’intérêt général, plusieurs enquêtes ont été menées pour en savoir plus sur ce phénomène de mode
Il faudrait savoir que dans la grande majorité, les embouts proposés aux clients par les établissements, sont simplement emballés dans des petits sachets confectionnés sur place sans aucune véritable mesure d’hygiène.
Et le matériel est à la disposition de tout le monde puis qu’aucun contrôle médical n’intervient chez le client avant utilisation.
Le médecin tenu par le secret professionnel a par ailleurs sensibilisé sur les risques de certaines maladies telles que la tuberculose qui sont liées à la consommation de la chicha.
De plus, du fait de la toxicité, fumer de la chicha est extrêmement dangereux. En effet des recherches présentés par plusieurs médias locaux, ont révélés que le monoxyde de carbone présent dans la fumée de la chicha est en quantité 7 fois supérieure à celui présent dans la fumée d’une cigarette, l’expansion sans normes sanitaires de sa consommation apparaît clairement comme un risque de santé public de premier plan.
Il faut noter qu’environ 70% de la jeunesse en Côte d’Ivoire est impliquée dans ce phénomène de mode, selon une enquête.