Selon nos informations, Lamine Diack, l’ancien président de l’IAAF, visait les élections présidentielles au Sénégal en 2012. Et pour financer sa campagne électorale, il voulait utiliser l’argent versé par des athlètes russes, au cœur du scandale de corruption qui secoue l’instance internationale. Il ne s’était finalement pas présenté mais a gardé les fonds…
L’affaire de dopage et de corruption au sein de l’athlétisme russe et de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) prend une tournure très politique. On connaissait l’implication de hauts responsables au sein du sport russe, mais on ignorait que l’argent versé par les athlètes russes était en grande partie censé servir à la carrière politique de Lamine Diack, l’ancien président de l’IAAF.
Selon nos informations, Diack a en effet très sérieusement envisagé de se présenter aux élections présidentielles sénégalaises de 2012 et aurait sollicité ses amitiés russes pour financer sa campagne électorale. L’ancien spécialiste de la longueur a finalement renoncé à effectuer le grand saut mais gardé l’argent, qui aurait atterri sur des comptes à Singapour via une société fictive, Black Tidings, contrôlée par son fils, Papa Massata Diack, par ailleurs conseiller de la fédération internationale.