Des émigrés en provenance d’Europe continuent de rallier la cité religieuse de Touba en catimini, a annoncé jeudi le Sous-préfet de Ndame. Selon Mansour Diallo, il y a dans ce lot, des cas suspects de coronavirus.
Le danger est permanent, eu égard à « l’ampleur » de la pandémie dans la ville sainte de Touba. « Nous recevons des appels des voisins qui nous signalent l’arrivée de ces émigrés-là en catimini. Et c’est ça le danger parce que si tu te caches avec et que tu es porteur de ce virus qui, en phase d’incubation, ne se manifeste pas, tu penses que tu es en bonne santé alors que non. Au moment où le virus commence à se manifester dans ton corps, tu auras déjà contaminé beaucoup de personnes« , s’est désolé M. Diallo en marge d’une cérémonie de réception de don pour le comité local de lutte contre le Covid-19.
Dénonciation
Eviter la contagion. C’est la principale raison des dénonciations. Un « acte citoyen » salué par le sous-préfet. Une fois dénoncé, fulmine-t-il, « nous saisissons le médecin-chef et le corps médical qui vont se charger de manière très discrète de saisir l’émigré concerné et de le convaincre à venir se faire contrôler« .
Émigré
C’est un émigré en provenance d’Italie qui a fait entrer le virus à Touba. Testé positif au coronavirus, l’homme dont l’identité a été tenue secrète a contaminé 20 personnes.