Contribution : « Mariéme Faye Sall Fait De L’hypocrisie Son Cheval De Bataille », Dixit Moïse Rampino

Contribution : « Mariéme Faye Sall Fait De L’hypocrisie Son Cheval De Bataille », Dixit Moïse Rampino

Il est de ces hommes capables de se hisser sur les cadavres de leurs victimes en se présentant comme des êtres pieux le tout pour espérer effacer les crimes qu’ils ont eux-mêmes commis. C’est dans ce cadre qu’il faut mettre tous les actes tape-à l’œil de celle qui dirige la fondation se servir du Sénégal. En se rendant à Fann résidence le jour de la tabaski pour faire son ‘’ziarr’’ comme l’atteste son nouveau griot, Yakham Mbaye, Mariéme Faye Sall a fait étalage de toute son hypocrisie.

Comme il est de coutume, les hypocrites portent toujours des masques. Pour ceux qui doutent de leurs procédés, ils avancent toujours masqués et apprêtent toujours leurs visages. Les sentiments outrés qu’ils affichent ne sont que momeries et leurs cafarderies tendent toujours à la loyauté des pièges redoutables. Le président Wade, en homme averti, connait mieux que quiconque le couple Faye-Sall pour les avoir tiré de leur studio lugubre de Derklé jusqu’à la plus haute sphère de l’Etat.

Comme acte de reconnaissance, ils n’ont pas hésité, nonobstant ses prières le jour de la passation de service ; de l’accuser quelques jours plus tard de vol de tableaux d’art et de tapis. Cela ne suffisant pas, ils sont allés instrumentaliser des magistrats corrompus qui n’ont pas hésité un seul instant à pondre, sans aucune preuve, des accusations fantaisistes contre son unique fils. Après l’avoir arbitrairement séquestré pendant trois ans, les voilà qui le déportent au Qatar et refusent qu’il foule à nouveau le sol qui a fait de lui ce qu’il est devenu : un présidentiable.

La fausseté de Mariéme Faye Sall est d’autant plus manifeste qu’elle ait explicitement reconnu être l’instigatrice de tous les complots politico-judiciaires de ce régime en attestant que son mari est sentimental et que c’est elle qui gère les dossiers lourds. Le député Seydina Fall Boughazelli est allé plus loin jusqu’à certifier, en pleine plénière, que c’est la première dame qui a ordonné la libération d’un de ses amis sans que ce dernier ne soit jugé.

Nous comprenons donc mal qu’un reptile de cette trempe puisse se déambuler avec son venin fade à Fann espérant être reçu par l’homme dont la principale marque de fabrique demeure sans conteste la générosité. L’objectif était sans doute de profiter de cette visite pour faire croire à l’opinion que le président Wade négocie avec le pouvoir en place. Fort heureusement, qu’elle est repartie comme est venue sans même pouvoir apercevoir les salons feutrés de la résidence du président Wade. Elle aura beau trouvé des subterfuges pour camoufler son cuisant revers, il n’en demeure pas moins qu’elle a été chassée de la devanture de la maison de Me Wade comme une vulgaire petite trainée. L’intervention de son ex-petit ami n’y fera rien puisqu’il est devenu, lui-même, une persona non grata à Fann pour avoir dépouillé le président Wade de tous ses biens.

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