Entre les réalités du dossier qui suit son cours avec la mise sous mandat de dépôt des présumés complices et la relation des faits de nos confrères, la pauvre continue de se retourner dans sa tombe. La dernière information mise à rude épreuve sur un probable mandat de dépôt décerné à sa copine et complice Adja Diallo en rajoute sur le flou entretenu par la presse sur ce dossier sensible que les limiers cherchent, calmement, à résoudre. On peut aisément comprendre que ce dossier intéresse la presse spécialisée tellement la défunte, figure de proue du mannequinat ses 10 dernières années, avait fait les choux gras de la presse. Son envie de vivre débordante n’a jamais échappé à la vigilance des censeurs, et même les erreurs de jeunesse qu’elle avait commises étaient relatées avec force détails. Seulement, aujourd’hui, feue Maty a plus besoin de prière que toute la polémique que peut susciter sa disparition. Mieux, nos amis qui cherchent toujours la petite bête dans le milieu, doivent savoir raison garder et laisser libre cours à l’enquête, qui souhaitons-le, ira à terme. Pourtant, c’est une évidence que pour des icones de la trempe de feue Maty Mbodj, la vie n’aura pas été de tout repos. Harcelée à la limite par une presse fouineuse, la belle a vécue ses derniers jours sous le coup d’un stress permanent, et sa fin n’est qu’une suite logique d’un train de vie époustouflant. Seulement, le mystère qui entoure sa disparition rappelle celle d’autres grandes figures du mannequinat telle Katoucha, subitement arrachée à notre affection dans l’inconnu de la Seine. Pour ce qui est de la réalité des faits, seule l’enquête pourra édifier l’opinion. Mais pour ce qui est de sa mémoire, c’est tous les musulmans qui doivent prier pour le repos de son âme. Quand à la presse, autant elle veut participer à la manifestation de la vérité, sa retenue et son professionnalisme serviront beaucoup pour dépassionner le dossier aux fins de ne pas distraire l’enquête qui, redisons-le, avance à pas de géant.