Sauf retournement de situation ou un retard dû à des questions de formalité, le prêcheur du Groupe futurs médias devrait retrouver sa famille aujourd’hui même, vendredi 20 septembre. La durée de la contrainte par corps à laquelle Taïb Socé était soumis a été stoppée par le solde des cent (100) millions réclamés par la partie civile.
Fin de la contrainte par corps
Taïb Socé qui était soumis à une contrainte par corps après une condamnation et un séjour à la prison de Rebeuss en 2012, pour son implication dans une transaction commerciale, va quitter sa cellule dans les prochaines heures. Le versement au greffe du parquet, des cent (100) millions F Cfa collectés à travers les téléthons organisés pour le tirer d’affaire, avait coïncidé avec le décès du père d’Oustaz Alioune Sall, membre du collectif qui a initié la campagne pour la libération de leur collègue.
Sortie imminente…
Un malheur qui a quelque part retardé la procédure, mais tout au long de cette semaine, ses avocats se sont concertés pour préparer son élargissement attendu incessamment.
Rappel des faits
Pour rappel, Taïb Socé avait engagé deux fournisseurs qui devaient lui remettre 30 kilogrammes d’or pour satisfaire cette demande exprimée par le client Mouhamadou Bassirou Sall, établi à Dubaï, et qui leur avait versé la rondelette somme de cent trente (130) millions F Cfa .
Pression du plaignant
Mis en liberté provisoire, après quelques mois d’emprisonnement, Taïb Socé est resté longtemps sans verser le plus petit centime à la partie civile, alors que le tribunal l’avait condamné à restituer cent (100) millions F Cfa, avec le consentement du plaignant qui est revenu à la charge pour entrer en possession de son argent. Muni de son procès-verbal de carence acté par un huissier, Mouhamadou Bassirou a attendu la fin de la procédure pénale pour introduire au niveau du parquet, une requête aux fins d’incarcération du célèbre prêcheur qui séjourne, depuis lors, à la prison de Rebeuss.
Solidarité en faveur de Taïb
Il faut saluer l’élan de solidarité des Sénégalais et des bonnes volontés qui ont mis la main à la poche pour contribuer à la collecte de la somme de cent (100) millions F Cfa à laquelle la liberté totale de Taïb était suspendue.