L’histoire se passe le mois dernier selon le récit fait par le président de l’association pour le développement de Sandokh, dans la commune de Ndiaganio. Ce jour-là, le groupe Sedima qui revendique des terres sur place s’en prend à des cultures qu’il détruit et pourtant, explique Mbaye Ngoné Sène, il n’était pas dans son droit pour avoir outrepassé ses prérogatives. A l’arrivée, de lourdes conséquences pour les paysans.
« Aujourd’hui, les paysans avaient déjà semé. On est venus avec des tracteurs pour raser, dégager toutes ces cultures-là. Et le préjudice est énorme. Les populations n’ont que ces terres là pour survivre. L’agriculture est l’activité principale de ces populations. Aujourd’hui, c’est une zone déshéritée qui n’a pas assez de potentiels humains qui travaillent dans l’administration », a expliqué M. Sène.
Aujourd’hui, un seul objectif pour les populations de la zone : récupérer leurs sols parce que c’est vital. Elles ne veulent entendre que cela. « C’est de faire de sorte qu’on puisse nous rétrocéder nos terres et pour se faire, nous sommes prêts à mourir et enterrer dans cette tranchée qu’il a eu à faire là-bas. Parce que de nos terres dépendent nos vies. Nous allons nous déployer sur le terrain et prêt à être enterrés dans cette tranchée. »
Un déplacement de hautes importances du préfet de Mbour, du sous-préfet de Fissel et du ministre de l’urbanisme. Déplacement de hautes importances aux yeux des contestataires qui nourrissent l’espoir de reprendre leurs terres en ce temps d’hivernage