La séance du Conseil des ministres de ce mercredi 9 mai au palais de la République risque de causer beaucoup de peine. Selon plusieurs sources, notamment médiatiques, le Chef de l’Etat va dérouler le rouleau compresseur pour changer la physionomie de certaines directions générales, simples directions et secrétaires généraux. Plusieurs directeurs généraux déjà la retraite sont annoncés sur le départ. Partis, ils céderons leurs places aux plus jeunes conformément aux rigueurs du fast-tract, en attendant peut-être la dissolution de certaines agences pour coller à la philosophie du resserrement et du recentrage.
Parmi les Dg, certains quitteront pour insuffisance de résultats, des départs n’ayant rien à voir avec la retraite. Ce qui entraînera beaucoup de promotions dans les rangs des jeunes cadres du parti. Ce sera ainsi un fort chamboulement d’autant que selon des indiscrétions persistantes, celui qui nomme aux emplois civils et militaires, compterait même aller plus loin. « Les têtes tomberont comme des feuilles mortes« , serait-on tenté de croire.
Mais sur leur demande et proposition, le Chef de l’Etat va seulement procéder à la formalité, en signant de nouvelles affections si l’on sait qu’il est laissé généralement aux membres du gouvernement, le soin de choisir des hommes et femmes avec qui ils veulent travailler au sein de leur cabinet.
Pour les Sg et les Iaaf (Inspecteurs des affaires administratives et financières), la mesure devra passer par le Conseil des ministres. Pour les directeurs, chefs et attachés de cabinet, cela relève du pouvoir discrétionnaire du ministre, qui n’aura qu’à prendre un arrêté dans ce sens.