Le Parti socialiste marche à plein régime. Son Secrétaire général a décidé de se consacrer à l’animation du parti. Ainsi, depuis quelque temps, les réunions avec les différentes coordinations se succèdent aux rencontres avec les unions régionales. Pour préparer le congrès qui était prévu au mois de juin et qui, semble-t-il, a été repoussé jusqu’à juillet 2018 ? Dors et déjà, une question taraude les esprits, Ousmane Tanor Dieng a-t-il l’intention de se présenter encore une fois ? En tout cas, ça en a tout l’air.
En effet, après avoir tiré à boulets rouges sur Khalifa Sall et ses partisans, lors de la rencontre avec l’union régionale de Fatick, le patron des Verts a estimé qu’en juillet prochain, il laissera son mandat entre les mains des militants qui devront se choisir un leader. Au moment où les partis politiques sont secoués par des crises dues à une volonté d’opérer des alternances générationnelles en leur sein, une nouvelle candidature du maire de Nguéniène à ce poste ne risque-t-il pas de créer d’autres remous au PS ?
En même temps, est-il bon pour le compagnonnage avec l’APR que le PS laisse le parti à quelqu’un d’autre que le président du Haut conseil des collectivités territoriales ? En effet, Macky et Tanor se comprennent bien. Donc, si le Parti socialiste choisi un autre Secrétaire général, ce dernier saura-t-il se mettre au diapason ? Ce qui est certain, c’est que tous ceux qui auraient pu valablement le défier ont été exclus. Qui reste-t-il pour lui tenir tête ?
