Lala Camara, la Sénégalo-italienne qui a été retrouvée morte dimanche dernier par son co- locataire dans un appartement à Manchester, «a été battue à mort, les mains ligotées dans le dos »…. Selon les journaux L’Obs, Liberation, « les deux Sénégalais, suspectés de l’avoir tué, sont âgé de 21 et de 25 ans. Et tous les éléments obtenus par les enquêteurs attestent d’une mort très violente, pour ne pas dire qu’on pourrait penser à une tentative de viol qui a mal tourné ».
En effet, Lala Camara est morte après avoir été brutalement battu. Ce, alors qu’elle était ligotée par le dos. L’autopsie a attesté que ce sont les coups qu’elle a reçus, sans pouvoir se défendre, qui ont eu raison d’elle. Les deux suspects devrait être mis en examen dans les prochaines heures.
Le plus triste dans cette affaire, c’est que Lala Camara a quitté sa famille établie à Brescia parce qu’elle avait réussi un concours pour être infirmière. Elle devait d’ailleurs commencer à travailler lundi dernier.
Aliou Camara père de Lala : «J’ai parlé à ma fille, elle était aux anges… »
au décès tragique de sa fille, Aliou Camara a tenu à apporter un témoignage poignant sur sa Lala chérie, fauchée à la fleur de l’âge. A 26 ans. Assassinée dans son appartement sis à Manchester, Lala qui venait de réussir le concours d’infirmière, aurait été tuée par deux compatriotes sénégalais, âgés de 21 et 25 ans.
Accroché par nos confrères de la Télévision Futurs médias (Tfm), Aliou, le débit calme, il revient sur le vécu de sa fille. Sa Lala qu’il a eue au téléphone, la veille de sa mort. «J’ai parlé à ma fille la veille de sa mort. Elle me faisait part du fait qu’elle venait de réussir au concours d’infirmière et qu’elle allait commencer son nouveau job, ce lundi. Elle était aux anges. Ma fille est née au Sénégal plus précisément dans la région de Kaolack. A l’âge de 4 ans, elle nous a rejoints en Italie, à la faveur d’un regroupement familial. Elle y a fait toutes ses études et c’est après l’obtention de son diplôme, qu’elle est allée en Angleterre pour continuer ses études. C’est là où le drame est survenu», narre-t-il.
Poursuivant, Aliou Camara est d’avis que c’est son altruisme qui a perdu sa fille. Il dit : «Lala est une personne très joviale et sociable. Elle adorait s’entourer de gens. Elle était prompte à assister son prochain, surtout quand il s’agissait d’un compatriote. »
Elle est dévastée. La disparition brutale de sa fille dans des circonstances atroces ronge son cœur. Elle pleure de toutes ses larmes et prie pour que les auteurs de cet acte ignoble soient punis sévèrement. Elle, c’est la mère de Lala Kamara, du nom de cette demoiselle retrouvée morte dans sa chambre à Manchester. « Je ne sais pas grand-chose de ce qui s’est passé. Je sais seulement qu’elle été tuée. Elle a été brutalement battue, les mains liées dans le dos et ils l’ont frappée. Elle est morte à cause des coups de poing violents qu’elle a reçus », a expliqué la mère de la défunte à la presse italienne.
Selon elle, sa fille était une personne bien, obéissante, respectueuse et avec un grand cœur. « Je l’ai entendu pour la dernière fois vendredi soir. Elle était heureuse pour son nouveau travail. Elle m’a dit au revoir en disant qu’elle m’appellerait le lendemain. Je ne l’ai plus entendu. Puis, dimanche, ils ont téléphoné pour nous dire que ma fille était morte », raconte toujours la mère de la victime qui dit ignorer complètement ceux qui ont commis cet acte odieux. « Elle a toujours travaillé dur à tel point qu’elle nous envoyait de l’argent aussi et elle n’a pas fait de mauvaise chose.