Condamnée à 1 an de prison ferme : elle avait jeté une marmite chaude de spaghettis sur sa belle sœur
Khoudia Ndiaye a été attraite à la barre du tribunal ce matin pour les faits de coups et blessures volontaires ayant entrainé une Itt de 30 jours. Tout a commencé quand la prévenue a soupçonné sa belle-sœur d’entretenir discrètement des relations amoureuses avec un jeune du quartier nommé Pape, alors que son mari voyage entre Dakar et Mbour en quête de la dépense journalière. Le jour des faits, la victime Ndèye Amy Sarr, qui dit avoir fait appelé Pape, pour l’installation de câbles de télé de sa chambre, a été surprise par sa belle sœur, qui lui a versé une marmite bouillante de spaghettis à la figure
Interrogée, la mise en cause Khoudia Ndiaye a expliqué que la partie civile avait l’habitude de recevoir son amant dans sa chambre conjugale. Et qu’elle l’a vu à maintes reprises sortir très tard de la maison.
« Le jour des faits je les ai surpris dans la chambre. Pape était couché sur le lit et Ndèye Amy était en train de lui préparer le thé. Je suis allée parler avec Amy, mais elle m’a frappée avec une écumoire. J’ai commencé à saigner et je lui ai versé la marmite par représailles. J’avais des blessures mais je n’ai pas cherché de certificat médical parce que je suis sa tante » Me Youssoupha Camara, avocat de la partie civile, dans sa plaidoirie a réclamé une somme de 30 millions pour les dommages et intérêts. Selon lui, ce sont des faits très graves car il y a un certificat médical joint au dossier. « Ma cliente a été plus blessée dans son honneur que dans sa chair, elle a été calomniée» dira t’il.
Le ministère public a requis une peine de 6 mois ferme. L’avocat de la défense a plaidé pour une peine apaisée car cela pourra permettre aux membres de la famille de se réconcilier. Il a aussi demandé au tribunal de réduire la somme demandée par la partie civile.
Le tribunal n’a pas suivi le réquisitoire du parquet et il a condamné la dame Khoudia Ndiaye à 1 an ferme. Et a alloué la somme de 5 millions à Ndèye Amy Sarr.
Dakaractu
