Si beaucoup de personnes s’interrogent à propos du Concours Douane 2017, c’est bien parce que ce concours fait partie des plus prestigieux au Sénégal. L’intérêt qu’il suscite chez les uns et les autres fait qu’il est l’objet de questionnements et de débats controversés en ce qui concerne sa prochaine ouverture par les autorités compétentes. Pour éclairer la lanterne des candidats et candidates intéressés par ce concours, le Journal Universitaire s’est entretenu avec le chef de bureau des relations publiques et de la communication des Douanes sénégalaises. C’est précisément le Colonel Papa A. Gamby Diop qui a bien voulu répondre à nos questions, apportant alors des réponses généreuses aux interrogations que le public adresse généralement à l’équipe du Journal Universitaire à propos du concours de la douane.
Journal U : Colonel, pouvez-vous nous faire une brève présentation de la Douane sénégalaise ?
Colonel Papa A. G. Diop : La Direction générale des Douanes (DGD) est une Administration qui relève du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. La DGD est précisément placée sous la tutelle du Ministère délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget. A ce titre, elle fait partie, à côté des Administrations des Impôts et des Domaines, et du Trésor, des principales régies financières. La Douane contribue à plus du tiers au budget national. Sa place dans l’Economie nationale est donc centrale comme en attestent ses principales missions :
- fiscale, avec la mobilisation des recettes douanières, plus de 600 milliards FCFA en 2016;
- économique, de par la mise en place de mesures incitatives pour les Entreprises telles que les régimes douaniers économiques et les programmes particuliers (Programmes de partenaires privilégiés par exemple) ;
- de concours aux autres Administrations : en effet, de par sa présence aux frontières, le service des douanes participe à l’application de mesures relevant d’autres Administrations ;
- de sécurisation de la chaîne logistique internationale, afin d’empêcher l’action néfaste des trafiquants et des réseaux criminels sur le commerce licite et globalement sur l’Economie.