M Khalifa SALL constate avec effroi que la Cour Suprême du Sénégal, légalement indépendante et impartiale, s’est autorisée à s’adresser à l’opinion par une communication non officielle auprès des rédactions contre une partie au procès, en pleine campagne électorale.
COMMUNIQUE
DAKAR, Sénégal, 25 juillet 2017/ — La Cour Suprême du Sénégal, par son conseiller en communication Monsieur Mansour KANDJI, a transmis par mail du 20 juillet 2017 à 19 h 59 mn à la presse sénégalaise, un communiqué de presse.
La Cour Suprême du Sénégal a rendu compte de son arrêt dans des termes choisis qui tendent insidieusement à faire croire que M. Khalifa SALL a reconnu le détournement et la commission de faux en écritures.
M. Khalifa SALL informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’il n’a jamais détourné des fonds publics et n’a jamais reconnu avoir détourné des fonds publics ni commis de faux.
M Khalifa SALL constate avec effroi que la Cour Suprême du Sénégal, légalement indépendante et impartiale, s’est autorisée à s’adresser à l’opinion par une communication non officielle auprès des rédactions contre une partie au procès, en pleine campagne électorale, dans l’intention manifeste de porter atteinte à l’image et aux droits d’un candidat aux élections législatives.
Des instructions fermes ont été données au collectif des Avocats pour dénoncer ces manquements graves au devoir d’impartialité de la Cour, à l’égard de toutes les parties au procès, et exercer toutes actions appropriées contre Monsieur Mansour KANDJI et ses instigateurs et commanditaires.
Aucune loi ou règlement au Sénégal n’autorise la Cour Suprême, (en violation de son obligation de réserve, de la présomption d’innocence, de son devoir d’impartialité et du principe strict du secret de l’instruction), à organiser une campagne de presse par son conseiller en communication ou tout autre procédé contre une partie au procès, et jamais depuis sa création, la Cour Suprême n’a eu à diffuser un communiqué de presse pour justifier sa décision.
Ce procédé de la Cour Suprême démontre enfin, que le procès initié par l’Etat du Sénégal contre M. Khalifa SALL n’est ni juste, ni équitable et que la justice sénégalaise instrumentalisée contre sa personne, n’est pas indépendante dans les faits.
Fait à Dakar, le 23 juillet 2017
Le collectif des avocats de Khalifa SALL