La commission ad hoc, chargée de statuer sur la demande de levée l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viols et de menace de mort, démarre son travail ce lundi. Ce, malgré la démission de deux des membres de ladite commission (Cheikh Bamba Dieye et Moustapha Guirassy) ainsi que le refus du principal concerné de déférer à la convocation qui lui a été servie.
Aux alentours de l’Hémicycle, la sécurité est hautement renforcée. Toutes les voies menant à l’institution sont barricadées. Les policiers, en tenus de combat, sont à l’affût. Le contrôle est de rigueur. Mais pour le moment, c’est le calme plat. À part les journalistes, venus immortaliser l’événement, il n’y a pas l’ombre d’un militant du parti Pastef ou de la mouvance présidentielle. Interrogé, le député Cheikh Abdoul Bara Doli de Bokk Gis Gis, demande au président du groupe parlementaire Liberté et démocratie de démissionner.
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