«Les actes de viol faits sur les populations vulnérables notamment les enfants et les femmes, qui avaient toujours comme auteur les combattants, sont aujourd’hui commis par les agents des missions de maintien de la paix», campe le commissaire de la police centrale de Guédiawaye. Sanou Diouf qui s’exprimait à l’occasion du lancement du projet «formation des formateurs du personnel des missions de maintien de la paix sur la prévention et la lutte contre les abus et exploitations sexuels», déclare que «ces actes inhumains sont sanctionnés par les règles de droit internationales humanitaires et ce sont des cas qui peuvent être considérés et traités comme des crimes de guerre».
Et à l’en croire, «avec cette formation, nous pourrons de plus en plus sensibiliser et former nos personnels qui sont en pré-déploiement pour qu’ils sachent que ce sont des cas qui existent et sont des crimes de guerres qui peuvent être poursuivis et punis et que eux, qu’ils ne peuvent pas être dans les cas les auteurs».
Très optimiste des résultats que donnera cette formation, le commissaire de la police centrale de Guédiawaye soutient qu’: «étant exclus des auteurs de ces actes de crimes de guerres, les missionnaires formés seront chargés de protéger les populations civiles, plus particulièrement les femmes, les enfants dans la prévention et la sensibilisation» mais surtout «d’aider ces victimes à rapporter les cas qui ont été commis pour qu’au moins la loi puisse être appliquée dans toute sa largeur».
«Cette formation est la bienvenue, on ne pouvait pas mieux attendre», conclut-elle.
Source: Pressafrik