Une partie de la presse française passe, finalement, pour des emmerdeurs ! En effet, alors que la publication-démentie du journal Le Monde relatant que la campagne du Président de la République, Macky Sall, a été financée avec l’argent sale de Lamine Diack continue d’occuper les débats, voilà qu’un autre journal, toujours français, en l’occurrence Jeune Afrique, décide de f… le bordel au Sénégal. Cette fois-ci, non pas en s’attaquant à la Première Institution de millions de Sénégalais, mais en foulant au pied ce que beaucoup de compatriotes partagent : la foi.
C’est une tautologie : Serigne Touba est une référence pour des millions de Sénégalais. Nos confrères de Jeune Afrique peuvent ne pas être dotés d’un logiciel mental leur permettant de le savoir. Mais aller, quand même, jusqu’à avoir le culot de comparer son port vestimentaire avec une robe, c’est insulter ce que les “Mourides” ont de plus sacré. Mais bon…ils ont déjà fait pire. Avec les caricatures du Prophète PSL Mohamed.
Mais ce qui est à la fois ahurissant et pitoyable, c’est qu’à chaque fois qu’ils ont merdé, en faisant du tort à tout un peuple, nos confrères français s’empressent, comme pour se moquer du capital d’intelligence des Sénégalais, de présenter de supposées plates excuses. Et tout ça, après avoir perpétré leur sale besogne. C’est une attitude puérile ! Abjecte ! Incompréhensible ! Intolérable !
“Une première version de ce dessin intégrait une photo du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba. Compte tenu de l’incompréhension de nombreux lecteurs, nous avons préféré remplacer ce dernier par une personne anonyme en boubou traditionnel.
Dans ce dessin, notre intention n’est pas de blesser qui que ce soit, et encore moins de porter atteinte à Cheikh Ahmadou Bamba, mais de dénoncer la bêtise de ceux qui ne font pas la différence entre un caftan et une robe, avec toutes les déductions faciles et infondées qui pourraient en découler”, mentent nos confrères de Jeune Afrique. Qui, désireux de se tirer d’affaire, renchérissent toujours dans le mensonge puéril, “une simple analogie humoristique avec l’« affaire Waly Seck », donc”.
Il est temps que ces Français apprennent à respecter le Sénégal. Ils ne sont pas obligés de se mettre au-garde-à-vous quand retentit l’hymne national de leur ancienne colonie ou quand on fait monter et descendre le drapeau national qui flotte au Palais où se réveille, chaque matin, le Premier des Sénégalais. Ils ne sont pas aussi contraints à vénérer Serigne Touba, El Hadj Malick Sy, Baaye Niasse, entre autres monuments religieux. Ou à entrer en transe, à la simple évocation de leurs noms. Mais ces journalistes français doivent avoir le minimum de respect à la foi d’autrui.
Et savoir faire preuve de retenue envers les Institutions des pays et la religion d’autrui ne demande aucun capital d’expérience. Il suffit de le vouloir pour le pouvoir. Comme le font les journalistes sénégalais, qui savent que François Hollande, la Première Institution française, découche, nuitamment, pour aller souvent dormir chez sa compagne, mais n’en parlent pas. Parce qu’ils respectent le peuple français qui s’est tapé un Chef d’Etat, sans domicile fixe.
Daouda THIAM (Actusen.com)