Le diable existe aussi en politique. Il s’appelle Machiavel en occident…Mais au Sénégal il se nomme Sonko…Voici quelqu’un qui a l’art de transformer toute situation en sa faveur. Quand il est mal en point dans une compétition, il crée un une situation de chaos et dénonce des agresseurs ou des comploteurs. Et depuis les Législatives, partout ou Sonko passe, la violence le suit. Mais il s’arrange toujours dans cette stratégie de terre brûlée pour accuser le pouvoir. Et pour les Locales qui s’annoncent, Sonko a déjà ourdi un plan qu’il a mis en place avec la naïveté de certains responsables de l’APR…
Ousmane Sonko, le leader du parti Les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) sait que les élections Locales qui se tiendront le dimanche 23 janvier 2022 seront cruciales pour lui. Pour la première fois, il va briguer directement le suffrage de citoyens. Et pour un leader de sa trempe, perdre des élections Locales signifie la fin de sa carrière politique. Alors pour parvenir à ses fins à Ziguinchor, il a mis en place une stratégie de « victimisation » de son camp et de sa personne…
Sonko doit largement gagner dans les urnes pour éviter que tout calcul politique du nombre de conseillers municipaux l’empêche d’être le prochain maire de Ziguinchor. Et puisque cela paraît impossible vu la notoriété et la popularité du maire sortant Abdoulaye Baldé, associées aux moyens colossaux de Benno Bokk Yaakaar, Ousmane Sonko prépare déjà le terrain à la violence…Tous ses passages à Ziguinchor sont parsemés de violences. Des blessés par ci et des communiqués par là…
Communiqué de Sonko
« Ce dimanche 31 octobre 2021, en se rendant à l’aéroport de Ziguinchor pour prendre son avion de retour à Dakar, des partisans de Doudou Ka armés jusqu’aux dents, surgis des différentes rues menant à l’aéroport, comme s’ils s’étaient donné le mot, ont attaqué à coup de pierres et d’autres projectiles, le cortège du leader de PASTEF. Le PASTEF rappelle également que leur leader avait essuyé une première attaque, qualifiée de tentative de liquidation par ses proches, lorsque ce dernier s’était rendu à une réunion des commerçants de UNACOIS/Yessal dont le siège se trouve devant le domicile de Doudou Ka ».
Et ce n’est pas la première fois. La dernière en date est la violence entre les partisans du Pastef et ceux de Doudou Ka, le coordonnateur départemental de la coalition Benno Bokk Yaakaar de Ziguinchor. Des affrontements ont eu lieu, lundi 11 octobre 2021 après-midi à Ziguinchor, en Casamance, au sud du pays. Des partisans d’Ousmane Sonko, leader du parti d’opposition le Pastef, et ceux de Doudou Ka de l’APR, parti du président Macky Sall, se sont affrontés. Plusieurs blessés ont été recensés dans les deux camps…
Ousmane Sonko n’est pas le seul leader politique à fouler le sol de Ziguinchor…mais pourtant il est toujours l’unique victime des violences auxquelles participe toujours le même responsable de l’APR, Doudou Ka. Et ce responsable de l’APR, comme à l’accoutumée sert toujours un communiqué dans lequel il accuse ouvertement Ousmane Sonko et ses partisans de perpétrer des actes de barbarie devant son domicile…
Communiqué de Doudou KA
La Coalition « Doggu pour le Grand Sénégal » informe l’opinion publique que ce dimanche 31 octobre 2021, alors que ses militants attendaient leur leader, Doudou KA qui devait présider une cérémonie de financement des femmes, les nervis d’Ousmane Sonko, armés de gourdins, de pierres et de couteaux ont encore fait montre de leur sport favoris: la violence, la violence et la victimisation. Ces affidés de Monsieur Sonko ont blessé 21 personnes présentement dans les hôpitaux de Ziguinchor ».
La stratégie de Sonko
Ce que Doudou Ka ne sait pas, c’est qu’il participe à une stratégie du leader du Pastef qui consiste à utiliser la violence de ses adversaires pour légitimer son statut de victime et cela quels que soient les résultats issus des urnes au soir du 23 janvier 2022. Si Ousmane Sonko perd les élections, il accusera Doudou Ka et L’APR d’avoir violenté ses militants, empêché ses militants d’accéder au lieu de vote et enfin de bourrer les urnes et falsifier les procès-verbaux…
Et la stratégie de Sonko a commencé depuis le 11 octobre quand, il s’est rendu devant le domicile de Doudou Ka pour un meeting avec ses partisans…de la pure provocation. Et malheureusement, Doudou KA comme un « écervelé » s’est jeté dans la bagarre pour montrer à sa hiérarchie politique qu’il a tenu tête à cet opposant radical craint de tout le monde. Mais Ousmane Sonko venait de poser les premiers jalons de sa stratégie de « victoire par la force de la violence » et de « victime volée dans les urnes ».
Et c’est ainsi que Sonko prépare sa bataille de Ziguinchor quitte à mettre la ville à feu et à sang. Tout comme l’affaire Adji Sarr. Se sentant piégé, il a jeté des jeunes désespérés dans la rue ; ce que lui-même a qualifié de première vague. Et le résultat a été dramatique, 14 morts dans les rues. Et cette fois-ci, il s’agit de son avenir politique ; Et pour ça, Ousmane Sonko n’hésiterait à jeter dans la rue, une autre vague de moutons de Panurge prêts pour le sacrifice…