Groggy est le mot adapté pour décrire les proches du président qui avaient suivi en direct svp le rassemblement organisé à la Place de la Nation par le Mouvement Y en A Marre.
En effet ,depuis le palais la manifestation était suivi à partir d’un drone qui relayait les images en temps réel et au fur et à mesure que l’heure avançait, les plus sceptiques compagnons du président étaient obligés de constater la réussite de la manifestation et ce sous les yeux de leur mentor.
De nos radars suspendus aux quatre coins du palais, l’ambiance n’était pas des meilleurs surtout quand les images ont commencé à défiler sur l’écran géant sous les yeux du chef de l’état et certains de ces collaborateurs. La colère présidentielle était telle que certains qui avaient vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué ,ont trouvé comme prétexte que la majorité des manifestants étaient des jeunes mineurs ou des personnes ramenés de l’intérieur du pays et non des vrais électeurs dakarois.
Conscient des effets dévastateurs de cette manifestation à quelques mois des législatives, le président aurait menacé ces ouailles qui lui ont toujours fait miroiter l’éventualité d’une victoire sans bavure à Dakar. Et pour un proche du palais ayant suivi les débats, “n’eut été l’imminence des législatives, lr président aurait viré tous ces pseudo responsables de la capitale “, et de rajouter ces mots très durs, ” à force de travailler au corps le président en lui présentant de fausses informations sur l’échiquier politique dakarois, ces responsables du parti qui ne peuvent même pas s’entendre sur l’essentiel, se crêpant le chignon à la moindre occasion ne rendent pas service à Maçky Sall”.
Au moins une chose de positif dans la réussite de la manifestation de Y en A Marre, le pouvoir prendra au sérieux les vrais problèmes de la population et évitera de compter sur des politiciens du dimanche, capables tout juste de sortir la bave de leur bouche et n’ayant comme militants que ceux là virtuels les suivant à la télévision ou les alimentaires qui touchés par la crise répondent à l’appel d’espèces sonnantes et trébuchantes.
Le 07 avril aura somme toute permis à l’opposition dispersée en manque de leader de se retrouver pour aller à l’assaut de la forteresse aperiste. Les trois mois à venir risquent d’être ou de ne pas être mais les jeux sont faits et il revient aux électeurs de décider qui seront leurs mandats à l’assemblée nationale.
senegal7
