Comment en quelques minutes, Marieme Faye Sall a sauvé le Sénégal d’une année blanche

comme quoi c’est Mme la Première Dame qui a réussi à sauvé le Sénégal d’une année blanche, persiste et signe. Loin de lui tresser des lauriers, mais force est de reconnaître que le mérite revient à Marieme Faye Sall. Que s’est il passé?

Depuis des mois, la situation de l’enseignement au Sénégal végète. Les N rencontres , pourparlers entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants n’aboutissent pas à parapher un accord. C’est le statu-quo. Le Sénégal risque une année blanche.

M. le Président de la République ayant beau cogiter, à l’image d’un parieur sur la bonne combinaison à même de décanter la situation assez tendue entre les enseignants et son gouvernement, s’est certainement rappelé que lorsqu’il s’agit de négocier, les femmes réussissent en fait mieux que les hommes dans bien des domaines, en particulier dans les sphères familiales et sociales. Le climat social fragilisé dans sa trame depuis un bon bout de temps par des grèves à répétition dans l’enseignement, l’alchimie est vite trouvée. Mme, la Première Dame, dont le sens du compromis est connue de tous , est la clef de voûte.

C’est ainsi qu’un des conseillers à la Présidence de la République, dont l’agence rafle presque tous les marchés de communication, est mis à contribution. Il joue  la courroie de transmission. Les syndicats d’enseignants sont invités chez le couple Présidentiel. C’était le vendredi dernier. Aussitôt arrivés, ils seront chaleureusement accueillis par la Première Dame. Un mets copieux est servi. Madame installera un climat décontracté. Les syndicalistes seront séduits par la simplicité de Mme Sall. Laquelle, toute naturelle comme à son habitude, instaure une attitude de respect soit, en d’autres termes temoigne une attention et une considération totales aux syndicalistes. Elle prêtera une oreille attentive à ses invités. La dame prêtera attention non seulement aux mots, mais aussi aux émotions et pensées non dites. En les écoutant extérioriser leurs doléances et revendications, la dame sentira le sentiment d’exclusion, l’impression que les voix , cris, détresses, rancœurs… des enseignants ou leurs besoins fondamentaux sembleraient ignorés. Sensible à ces pénibles sensations, la Première Dame ne sourcillera pas à prendre  son téléphone pour joindre le Président de la République. Quelques minutes après, Macky et son Pm débarqueront. Puis, le ministre des finances Amadou Ba, hors du pays,  est  câblé.  Une solution est vite trouvée. C’est sa réalité, pour reprendre le tonitruant Khadim Samb.

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