Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a promis ce jeudi à Dakar de s’engager à rencontrer l’ensemble de la corporation pour s’attaquer très prochainement à l’application et à la mis en œuvre du Code la presse, lors de l’ouverture de l’atelier du Conseil pour l’observation des règles d’éthiques et de déontologie dans les médias (Cored).
« Le Code de la presse, je pense que c’est le premier dossier auquel on va s’attaquer. Et très prochainement son application va être mis en n’œuvre. Nous aurons une discussion élargie en prenant en compte des préoccupations des uns et des autres », a soutenu le ministre qui a récemment pris fonction.
Selon Abdoulaye Diop, « le CORED qui est un organe d’autorégulation de la presse est bien pour assainir la corporation. Je suis venu faire ma première rencontre avec cet organisme. Et je souhaiterais très prochainement rencontrer l’ensemble des gens de la corporation pour qu’ensemble, nous voire les chantiers en cours ».
« On a pu mettre sur pied le code de la presse. Maintenant pour son décret d’application, il y a des choses en instance sur lesquelles on pourrait dire la commission devant être mis en place pour la carte de presse. On a parlé aussi de la maison de la presse qui sera traitée prochainement. Je pense que, après avoir fait le tour de la question, rencontrant les différents acteurs, on pourra ensemble lui donner certaines priorités ».
« Si on voit la manière dont la maison de la presse est gérée, c’est de manière cavalière. C’est une question qui nous préoccupe également. Comme le ministre a montré cette ouverture de rencontrer les acteurs du secteur, nous ne manquerons pas d’insister sur ces questions, pour que de manière à ce que cette maison revient à la presse », a pour sa part soutenu, le président du Cored, Bacary Domingo Mané.
Poursuivant ses propos, Bacary Domingo Mané de préciser : « Nous avons institué des cas d’école, ce qu’on appelle des rencontre périodique. Et parmi ces cas la, il y a des rencontres thématiques, ou nous avons évoqué la question de la revue de la presse. Le tribunal a eu à évacuer 11 cas de saisines. C’est-à-dire des Sénégalais ont saisi le tribunal pour se plaindre du travail de certains journalistes ».