Et l’on parle encore des profanations. Après un court repris de plus belle. Cette fois c’est au cimetières « Layennes » de yeumbeul que la dépouille d’une matrone de 88 ans a été exhumée, moins de 24 heures après son enterrement. Une linceul a été emportée.
Selon les informations obtenu sur les lieux, c’est, sans doute vers 4 heures dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 juillet 2016 que la profanation a été perpétrée. « Avec la canicule qui sévit présentement, les riverains des alentours des cimetières vont au lit assez tard. Ils auraient pu constater la présence suspecte d’individus. La dépouille a été retrouvée à une trentaine de mètres de sa tombe » assène Assane Lo dont la maison jouxte ce lieu de repos éternel. Après avoir prélevé une partie du linceul, on a laisser le corps à l’air libre. Ce n’est qu’au petit matin que le gardien qui officie également comme fossoyeur, a constaté que la terre avait été remuée a l’emplacement de la tombe de la vieille dame. En laissant traîné son regard, il a relevé des traces de pas qu’il a suivies et qui l’on mené, au corps de l’octogénaire exposé à l’air libre. Sa surprise passée, il alerte vite les notables et l’imam. A leur arrivée, ces derniers, ont pu constater qu’un morceau du linceul avait disparu. C’est alors qu’ils ont, d’un commun accord, décidé d’alerter la police de yeumbeul. Sous la conduite du commissaire M. Fall , le constat a été fait, des indices prélevés, avant qu’ordre ne soit donné de procéder, à nouveau, à une prière mortuaire, pour une nouvelle mise en terre de la défunte.
Selon les habitant de la localité, l’auteur (ou les auteurs) de cette exhumation a vraisemblablement pris part à l’enterrement, de la défunte matrone. Sinon comment comprendre que le tombe située au milieu des cimetières, loin de la porte soit ciblée et profanée ? Dans la communauté layenne de yeumbeul, cette exhumation est mal vécue, du fait du statut de l’octogénaire. Matrone en service à la maternité de Yeumbeul-Nord, elle avait choisi, à sa retraite de se consacrer exclusivement à l’oeuvre du Mahdi (psl).
Après les premiers constats, les policiers, ont auditionné le fossoyeur et également gardien des lieux. Pour l’heure, aucune arrestation n’a été effectuée. N’empêche, une enquête est ouverte pour lever le voile sur l’identité et les réelles motivations du (ou des) profanateur.
l’obs