Pendant 67 ans, Nelson Mandela a mis sa vie au service de l’humanité, en tant qu’avocat spécialiste des droits de l’homme, prisonnier de conscience, architecte international de la paix et premier président démocratiquement élu d’une Afrique du Sud libre. Aujourd’hui son héritage et ses enseignements sont bafoués par un continent déboussolé et otage d’un système anachronique.
Madiba s’en est allé a jamais laissant derrière lui, une Afrique du sud souillée par des problèmes de corruption au plus au sommet de l’Etat. Jacob Zuma et ses panoplies de procès a fini par entacher la crédibilité de l’ANC et le rêve du slogan arc en ciel. L’année dernière, les émeutes à Johannesburg ont irrité tout un peuple africain brisant l’élan de toute unité africaine. Alors que les Bantou sud africains et Zimbabwéens ont été séparés par les tracées des frontières posées par le colonisateur. Une honte qui aurait du ressusciter Mandela de son Kunu natal.
Un peuple martyrisé, humilié, massacré pendant des années pourrait donner une meilleur réponse que de s’en prendre à ses frères africains pour des problèmes de gains. Certainement David Diop aurait du réécrire son célèbre Afrique mon Afrique s’il voyait des signes avant coureurs de tels actes ignobles et inhumains entre africains.
L’Afrique et la communauté noire ont besoin de se rappeler du combat de Mandela dans les domaines du règlement des conflits, des relations entre les races, de la promotion et de la protection des droits de l’homme, de la réconciliation, des droits des enfants et autres groupes vulnérables. Car au même moment l’aveuglement des terroristes continuent de décimer nos peuples et le racisme aux crimes abominables aux Etats Unis ne cessent de prendre des ampleurs insoupçonnées.
C’est le moment de ranger dans les tiroirs de l’oubli les beaux discours et les slogans interminables. Mandela a déjà montré la voie!