Le PDS risque gros aux prochaines élections législatives surtout dans la diaspora.
Les karimistes du mouvement ALSAK-ITALIA dénoncent les irrégularités notées lors des investitures des candidats en Italie le weekend dernier. Ces proches de Karim Wade accusent certains dignitaires du PDS d’avoir manœuvré pour copter leur amis qui ne pèsent rien en bafouant les textes, les règlements et les conditions d’investitures établis par le secrétaire général national du parti, Abdoulaye Wade.
« Nous avons constaté sur les 35 sections qui ont délivré les résultats seulement une vingtaine (20) étaient présentes. La règle des procurations établies plus d’une quinzaine (15) a frauduleusement participé à une victoire confisquée par certains responsables de la fédération en lieu et place d’un consensus», déplore Moustapha DIouf, un des proches de Karim Wade.
Selon nos informations, des sections illégales, qui n’on aucun link avec le PDS mais surtout représentées par une personne auraient participé. Une information confirmée par le mouvement ALSAK-ITALIA. «C’est à dire sans un bureau de section issue d’une assemblée avec PV, juste un copain qui représente le parti dans la localité avec des attitudes dictoriales, exemple SALERN (…) Des sections frauduleusement conçues à l’image de Agrigento, Brescia dont le président légitime a été destitué avec la complicité du président de la fédération en port a faux avec les textes du parti, sur le vote, ils avaient établi leur plan non consensuel sur ses investitures », révèle Moustapha DIOUF, coordinateur d’ ALSAK-ITALIA.
Les menaces des Karimistes
Pour ce proche de Karim Wade, des responsables de la fédération n’ont pas eu le courage de déposer leurs candidatures pour laisser le terrain à leur président face à une candidature Jeune d’un KARIMISTE, RESPONSABLE national du Pds Abdou khadre Diokhané dont nous avons soutenu. « Mais le manque de courages a fait qu’ils ont créé une autre élections de suppléants pour verser les mêmes voix issues des frauduleuses procurations aux autres candidats peureux de participer sur le vote titulaire. Le fait plus marquant est la création des sections irrégulières de 22 à 43 sections sans aucune assemblée générale tenue pour montrer leurs existences démocratiques. Donc l’irrégularité de ce processus d’investiture est discriminatoire envers les mouvements de soutiens. Ces actions du président de la fédération et son Clan ne font que valider l’impartialité et le non-respect des recommandations du Secrétaire général national du Pds »démontre M.DIOUF.
Sur ces manquements que Moustapha DIOUF pense que le PDS ne peut pas aller sans ses mouvements de soutiens : «Sans les mouvements de soutiens le parti démocratique sénégalais aura sûrement beaucoup de problèmes durant ces élections car dans la Massification et la mobilisation, les Karimistes des mouvements ont toujours démontré leur engagement pour la réussite et les victoires du Pds. Donc des frustrations, des marginalisations ne peuvent pas donner des résultats POSITIFS alors que nous devons nous rassembler pour pouvoir compter aussi bien sur les uns que sur les autres. Nous lançons un appel à la direction du parti de Bien veiller sur ses résultats frauduleux…»
