Un homme agresse un musulman dans le bus, la victime (l’agresseur) a eu peur pour sa vie, l’« angoisse » de « la menace terroriste » sous forme d’un “extrémiste” arabo-musulman à la mine patibulaire est compréhensible après tout !
Il faut reconnaître que notre pauvre agresseur victime avait un petit coup dans le nez, donc faute avouée à moitié pardonnée, et puis c’est l’état d’urgence !
Voilà pour les faits du moins ceux dont fait état la presse à scandale, celle qui traite de “terroriste” tout Arabe ou musulman pour un takbir prononcé un peu trop haut mais qui trouve des circonstances atténuantes aux assaillants islamophobes.
Vendredi dernier à Houilles dans les Yvelines, Patrick 53 ans est dans le bus en compagnie d’un ami, quelques jeunes montent et l’un d’eux a le malheur de parler en Arabe ou de jurer sur le Coran selon l’agresseur. Un son qui écorche les oreilles de l’énergumène qui se met à brailler qu’il en a marre « d’entendre ça ».
C’est alors qu’un usager l’interpelle et lui demande quel est son problème avec l’Islam, néanmoins il reste tranquillement assis et ne cherche pas l’affrontement, d’ailleurs il lui tourne le dos.
Mais comme tout lâche qui se respecte le quinquagénaire sort l’un des trois couteaux qu’il porte sur lui et le frappe violemment dans le dos. La lame s’enfonce dans la clavicule de sa victime et passe à un centimètre de l’aorte, il s’en est fallu de peu pour qu’il le tue.
Des voyageurs maîtrisent le criminel et appellent la police qui procédera à son arrestation. Son ami reconnaîtra qu’il avait « un regard de haine ».
Lundi soir il comparaissait devant le tribunal correctionnel de Versailles qui l’a condamné à deux ans de prison, dont six mois avec sursis.
Pour sa défense, l’islamophobe se justifie « On vit dans une France anxiogène. Avec les soucis qu’on a sur le territoire, je croyais qu’il allait me tirer dessus. J’ai eu peur pour ma vie et l’alcool a sans doute amplifié les choses ».
Le journal le Parisien dépeint l’individu, qui a failli tuer un père de famille, comme un pauvre laissé pour compte de la vie, un ancien cadre des Galeries Lafayette au chômage en dépression et alcoolique.
Un tableau censé nous attendrir et nous faire oublier l’agression islamophobe, quelle belle façon de donner le beau rôle au criminel, on en verserait presque une larme.