Par Serigne Babacar Dieng…Lorsque nous entendons le chiffre 12, nous pensons automatiquement au 12ème jour du mois Rabia Al Awal, la Naissance du Prophète P.S.L, aux 12 organes vitaux qui riment avec le Yin et le Yang, aux 12 mois de l’année, aux 12 dieux dans l’Olympe, aux 12 travaux d’Hercule, aux 12 tribus d’Israël, aux 12 signes du zodiaque, aux 12 Apôtres du Christ P.S.L, aux 12 lettres arabe de Mouhamadoune Rassoulilahi P.S.L et enfin aux 12 lettres arabe de La ilaha ila Lahou.
Nous ne pouvions guère deviner qu’il peut porter préjudice à une personnalité emblématique du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, le Président déchu de son pouvoir qu’il voulait encore garder en 2012.
Malgré qu’il ait changé la face du Sénégal en 12 ans avec son fameux slogan «SOPI» (l’autoroute à péage Dakar-Diamniado, le monument de la Renaissance Africaine, l’aéroport international Blaise Diagne, la Case des Tout-petits, le Grand Théâtre etc.…), s’il a perdu son «pouvoir», le chiffre 12 semble hélas être la cause.
Explication : Son accession a débuté le 1er avril 2000, d’abord il a eu un 1er mandat de sept puis un 2ème de cinq, au total 12, ce qui nous ramène à l’an 2012, plus précisément à l’élection présidentielle.
Dans le chiffre 2012, le 2 représente les dames «d’abord», Amsatou Sow Sidibé et Diouma Dieng Diakhaté, 1eres dans l’histoire politique du Sénégal, respectivement :1ere femme sénégalaise agrégée en sciences juridiques et politiques; 1ere styliste sénégalaise surnommée la couturière aux doigts de fée, confectionneuse de tenues pour les Chefs d’Etats Africains et le 12, les messieurs dont figuraient les politiciens, Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck entre autres, composant les 14 candidats qui voulaient chacun accéder démocratiquement à la magistrature suprême par les urnes.
Au 1er tour, il y avait Abdoulaye Wade, le mentor, Macky Sall, son poulain et les 12 autres,
Au 2ème tour, il y avait seulement Abdoulaye Wade et Macky Sall, respectivement 1er et 2ème. Les 12 malheureux qui combattaient «le non-candidat» au 1er tour s’étaient rangés tous derrière Macky Sall au 2èmetour, formant la coalition Benno Bokk Yakaar, n’ayant aucun choix.
Cependant, le chiffre 12 se voyait partout, 12 ans de pouvoir, 12 dans l’an 2012, dans 1er et 2ème tour, 12 malheureux candidats, que des 1 et 2 à tous les niveaux alors que l’1 des 2 candidats devait gagner: Me Abdoulaye Wade a rendu le tablier à Macky Sall le 2 avril 2012.
Pour ceux qui continuent toujours d’en vouloir à l’époux de Marième Faye Sall, la première Dame, Idy4president, le lanceur de bombes sur le «Macky» entre autres, le fait qu’il ait déserté les 2 scènes: la place de l’Obélisque et la place de l’Indépendance, où se jouaient les pièces de théâtre de «l’affrontement» avec comme acteurs principaux, lacrymogènes et pierres, entre policiers du commissaire Harouna Sy, commanditées par Me Ousmane Ngom, le ministre de l’Intérieur d’alors contre toute l’opposition y compris la société civile et les organismes de défense des droits de l’Homme causant 2 morts, l’étudiant Mamadou Diop et le policier Fodé Ndiaye, paix à leurs âmes, sachent qu’il fallait qu’il fasse campagne à l’intérieur du pays pour qu’on puisse avoir 12 candidats qui contesteraient toujours la décision du Conseil Constitutionnel des 5 sages d’alors, Cheikh Tidiane Diakhaté, Isaac Yankhoba Ndiaye, Mouhamed Sonko, Chimère Malick Diouf et Siricondy Diallo.
Ces 5 sages ont hélas permis à Me Abdoulaye Wade de se représenter une 3ème fois malgré les faibles tentatives d’intimidation du peuple «souverain». Et si ces «sages» avaient validé la fameuse candidature de Youssou Ndour, président de Fekké ma ci boolé «yes You can», peut-être, cela pouvait changer la donne.
L’ironie du sort avait fait que le roi du Mbalakh, son «ouragan» qui le tourbillonnait en musique révolutionnaire dans la campagne de 2012, avait fini d’hériter «son Grand Théâtre» ainsi que toutes ses réalisations en devenant le ministre de la Culture et du Tourisme en charge de tous ces édifices juste après que Macky Sall ait accédé au pouvoir en installant son premier gouvernement dirigé par l’ex-Premier ministre Abdoul Mbaye.
Tout de même, on souhaite au père de Syndiély et Karim Wade, mari de Viviane Wade, une longue vie pleine de santé, il est l’un des plus grands Présidents de son époque.
Mais au fait, Me Abdoulaye Wade aimera-t-il le chiffre 12 en lisant «DES CHIFFRES ET DES LETTRES», c’est fou quand même toutes ces coïncidences …
Récapitulons, on voit 12 dans :
* 1 Président, son «forcing» est responsable de 2 morts, Mamadou Diop et Fodé Ndiaye à la Place de l’Obélisque)= 12
* 1er mandat de sept puis un 2ème de cinq= 12
* candidats hommes, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Macky Sall, Idrissa Seck, Abdoulaye Wade, Mor Dieng, Cheikh Tidiane Gadio, Cheikh Bamba Dièye, Doudou Ndoye, Djibril Ngom, Ibrahima Fall, Oumar Khassimou Dia=12
* 1ere élection présidentielle au Sénégal avec 2 candidates, Amsatou Sow Sidibé et Diouma Dieng =12
* 1er et 2ème tour de l’élection présidentielle=12
* Macky Sall 1 candidat soutenu au 2ème tour par les 12 malheureux candidats, la coalition Benno Bokk Yakaar=12
.* Youssou Ndour, le «boiteux» de la Place de l’Indépendance, un certain projectile l’aurait touché au niveau de la jambe selon Charles Faye conseiller en communication de son mouvement citoyen « Fekké ma ci boolé » les lettres que composent son nom = 12
*1er avril 2000 – 2 avril 2012, 1er et 2 avril=12, 2012-2000=12
DES CHIFFRES ET DES LETTRES qui démontrent à 99% que c’est le chiffre 12 qui a fait tomber Me Abdoulaye Wade, donc ce n’est ni le Président Macky Sall, ni l’APR, ni ses alliés, ni l’opposition, ni le peuple sénégalais encore moins Y’en à marre. Tous ces précités étaient d’innocentes marionnettes animées par le chiffre 12 et filmées par des medias nationaux et internationaux.
Et dans tout ça, que représente 12 (Koontoo Kunzun) … ?
Serigne Babacar Dieng