Dans sa rubrique cahier de vacances, le journal l’obs a percé les mystères de la communauté Laobé. Cette dernière accorde une importance capitale aux hanches.
Outil formé d’une lame en acier et d’un manche en bois, la hache a ceci de laobé qu’elle est propre au travail de bucheronnage et de sculpture auxquels s’adonnent culturellement cette caste sénégalaise. «Toute hache est une œuvre d’un laobé. Elle fait notre identité», murmure maam Sow. Et pour cause, c’est avec elle que les laobés fabriquent mortiers, pilons, bancs, pirogues… Bref tous ces meubles en bois qui nous facilitent la vie. Et malgré la modernisation, la hache joue encore son rôle. Appelé «diambéré» en laobé, cet outil se décline en différentes types. «Il y a le Séréme qui sert à avoir la profondeur du mortier. Le Sawta qui sert à donner une texture lisse au bois. Et le Lopirgal, plus court, qui permet aussi de creuser le bois». Mais saviez-vous que la hache peut avoir aussi un rôle déterminant dans les mariages laobé ? En effet, pendant le mariage, ces derniers utilisent leur outil de prédilection pour formuler des prières. Selon Mère Sow, son absence au mariage peut jouer négativement sur l’avenir du couple. Chez les Laobé, un mariage sans hache, est un mariage risqué.