En plus du choc entre le Real Madrid et le PSG, les huitièmes de finale de la C1 nous proposeront plusieurs autres grosses affiches. Le FC Barcelone retrouvera par exemple Chelsea alors que la Juventus sera opposée à Tottenham. Manchester City, l’AS Rome et le Bayern Munich s’en sortent plutôt bien.
Xabi Alonso a eu la main lourde. Et pas seulement pour le PSG, qui croisera la route du Real Madrid, double tenant du titre de la Coupe aux grandes oreilles.
Plusieurs autres grosses affiches sont au menu de ces huitièmes de finale de la Ligue des champions, dont un très intéressant duel entre le champion d’Italie en titre, la Juventus, et le vice-champion d’Angleterre, Tottenham. Pas forcément une bonne nouvelle pour la Vieille Dame, éliminée lors de ses cinq dernières confrontations à élimination directe face à des clubs anglais.
Messi face à cette bête noire
Mais le gros choc de ces huitièmes, hors PSG – Real, opposera surtout le FC Barcelone à Chelsea. Distancée en Premier League, la bande à Antonio Conte sera un adversaire coriace en Ligue des champions pour les Barcelonais. Un club contre lequel Leo Messi n’a d’ailleurs jamais marqué, en huit confrontations.
Une affiche qui rappellera aussi de bons souvenirs à Andrés Iniesta, auteur d’un but inoubliable à Stamford Bridge, un soir de mai 2009, pour se hisser en finale. Un choc qui nous ramène aussi en 2012, quand la bande à Didier Drogba avait pris sa revanche en validant son billet pour la finale de la compétition grâce à son succès 1-0 à domicile et son nul 2-2 au retour au Camp Nou.
Si le PSG avait terminé deuxième de son groupe…
Deuxième du groupe G de l’AS Monaco, le FC Porto devra se défaire de son côté du très en forme Liverpool pour une affiche qui sent bon les années 80 et pèse pas moins de sept victoires finales dans la compétition (deux pour les Portugais, cinq pour les Anglais).
Les supporters du PSG se diront peut-être aussi qu’il aurait mieux fallu terminer deuxième du groupe B, à la lecture du tirage du Bayern Munich, opposé à Besiktas. Une équipe qui a brillé dans le groupe de l’ASM, qui possède un public fabuleux, mais qui n’a évidemment pas la même carrure ni le même vécu européen que le Real Madrid.
A noter aussi le retour en Espagne de Jose Mourinho, qui défera le FC Séville avec son Manchester United. Le City de Guardiola s’en sort lui bien en héritant du FC Bâle, sorti du groupe des Red Devils d’ailleurs et considéré par beaucoup comme le Petit Poucet de ces huitièmes de finale.
Enfin, l’AS Rome retrouvera les Ukrainiens du Shakthar Donetsk, sept ans après leur élimination face à cette formation au même stade la compétition. Emmenée à l’époque par Willian, la formation ukrainienne s’était imposée à Rome (2-3) avant de surclasser la Louve au retour (3-0).
Avec Eurosport.fr