Dans l’entretien qu’il avait accordé à l’Agence de Presse Sénégalaise, Adel Chedli a parlé des ambitions politiques de El Hadji DIouf.
« El Hadj (Diouf) a toujours été proche de son peuple, de sa famille et s’est battu pour améliorer les conditions de vie de ses proches », a dit Chedli qui a assisté aux débuts professionnels de la star sénégalaise à Sochaux (France).
« Déjà, au début de sa carrière, il était déterminé à faire changer positivement les choses, et je n’ai pas été surpris de le voir faire actuellement de la politique », a rappelé l’ex-international tunisien, qui a pris part à deux phases finales de Coupe du monde avec les Aigles de Carthage, en 2002 et 2006.
Chedli qui pense que la volonté de Diouf « d’aider son prochain lui a souvent joué de mauvais tours », mais se dit sûr que l’ancien capitaine des Lions fait partie de « ces hommes qui ont toujours refusé de baisser les bras ».
« Quand on discutait avec lui c’est : ma famille, mon pays, et s’il reste encore déterminé, je ne vois pas pourquoi il ne réussirait pas en politique ce qu’il a fait en football », a-t-il dit
A ses yeux, cela ne veut forcément pas dire que l’ancien Ballon d’or africain deviendrait président de la République, mais « il peut faire une carrière honnête en politique et continuer à défendre les intérêts de son peuple ».
A propos de George Weah, seul Africain Ballon d’or de l’histoire du football mondial, il rappelle que le nouveau président libérien « a construit sa carrière politique sur les terrains de football ».
« Mais c’est une chose qui n’arrivera pas tous les jours pour les footballeurs, même s’il est clair qu’en venant jouer en Afrique, on fait tellement de sacrifice pour son peuple », a-t-il soutenu.
Adel Chedli, né en France, a joué dans son pays de naissance (Saint-Etienne, Sochaux, Istres), en Allemagne (Nuremberg), en Suisse (FC Sion) et aux Emirats arabes unis (Al Sha-ab) avant d’être transféré à l’Etoile du Sahel (Tunisie).