Dans la station touristique de Cap Skirring, il y a régné un froid glacial ce samedi matin aux environs 11 heures quand, la pirogue de six jeunes pêcheurs avait fini d’accoster sur les rives du débarcadère du village des pêcheurs. Les visages tristes, quatre des six pêcheurs qui ont débarqué de la pirogue ont eu la vie sauve. «Les deux autres occupants de la pirogue sont portés disparus», renseigne sous le couvert de l’anonymat un des parents proches des victimes.
A l’en croire toujours, «ils étaient partis pour une partie de pêche de «symbium de gracile» plus connu sous le nom de «Yéte». Leur navire a chaviré à plus de 50 Km des côtes de Cap Skirring. Nous sommes tous attristés», explique, la gorge serrée, notre interlocuteur. Les recherches entreprises par leurs proches visant à retrouver leurs frères pêcheurs qui manquent à l’appel à la suite du naufrage de leur pirogue, ont été suspendues après plusieurs heures de prospection dans les eaux.
Pourtant, «un appel d’urgence aurait été lancé par les pêcheurs qui étaient à bord de leur pirogue lorsque celui-ci, a heurté une bute de sable, avant de prendre l’eau et de s’échouer. Des cas de noyade qui sont souvent signalés dans cette partie sud du pays où vivent et se côtoient des pêcheurs venus de tous les coins du Sénégal et dans la sous-région.
Des artisans de la mer qui, pour la plupart du temps, ne respectent pas les normes de pêche et qui ne portent jamais leurs gilets de sauvage une fois en haute mer. Une situation que regrettent les autorités qui pensent que la sensibilisation sur le port de ces gilets doit être accentuée dans la région. Ceci, en faveur de ces hommes qui s’activent dans ce secteur de la pêche qui constitue le poumon économique de la Casamance. Les opérations de recherches se sont poursuivies ce dimanche 9 décembre 2018 pour tenter de retrouver les corps sans vie des deux pêcheurs portés disparus.