En réaction à la sortie du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui dénonçait les lenteurs notées dans l’exécution des chantiers de l’université de ziguinchor confiés à l’entreprise Sattar, cette dernière a, dans un communiqué, rompu le silence pour apporter des précisions.
Pour dire que « L’amphithéâtre de 150 places dont les travaux démarrés depuis 2012 sont exécutés à hauteur de 80% est à l’arrêt depuis un an et demi pour défaut d’établissement d’un avenant au marché tenant compte de l’évolution des plans suite au changement de site et à la modification de la couverture de l’amphithéâtre », relève l’entreprise dans le texte exploité par nos confrères de l’As.
Un problème récurrent selon Sattar, qui dit avoir déjà connu « ce défaut d’avenant dans le cadre d’un projet d’exécution d’un bâtiment R+1 de 12 salles de classe et d’un bâtiment Rdc de 4 salles de classe. Ce projet a démarré en même temps que celui de l’amphithéâtre de Ziguinchor. Sauf qu’ici, pour accompagner l’État, Sattar a exécuté la totalité des travaux sans attendre la signature de l’avenant pourtant indispensable avant toute réalisation », alors que les travaux ont été réceptionnés depuis le 12 janvier 2016, explique la société qui dit ne pas vouloir tomber dans le même piège, au lendemain des propositions du directeur de la maintenance des constructions et des équipements de l’Enseignement supérieur, de régulariser cet avenant, en vain.
Enfin, pour ce qui relève des travaux de l’extension de l’université de Ziguinchor, le contournement de la Gambie, a augmenté sérieusement le coût, selon Sattar toujours. N’empêche, l’entreprise dit être dans les dispositions pour terminer les chantiers dans les plus brefs délais.