La danseuse sénégalaise Mbathio Ndiaye a mis le feu au Monument de la Renaissance lors du face-à-face entre Modou Lo et Balla Gaye 2. Sa prestation a par contre été très sévèrement critiquée par une internaute sénégalaise qui lui reproche son manque de pudeur. La rédaction de Senegal7 vous rapporte les propos de l’intéressée tels que relayés par Senenews: « Quand Mbathio Ndiaye danse (déhanche en tenue collante laissant deviner/découvrir ses courbures) et chante, devant des centaines de personnes (majoritairement des hommes, lors d’une signature de contrat de lutte) et des millions de spectateurs en direct : « Dama kay duy bam fees di dox ak moom, ça bouge chez moi, damakay yëngal ba mu neex te guddi laa kay yëngal… » cela ne vous fait rien ? Pour quelqu’un qui a des antécédents récents ? Dites-moi le sentiment qui vous anime, vous qui avez eu la malchance de tomber sur une telle scène ? Pudeur ? Décence ? Correction ? Ça nous parle, jeunes gens ? Wala (ou bien) c’est aussi cela la liberté ? On doit la lui laisser muy yëngal di dem ba duggu sunu biir néeg ? A ce rythme baa di na sotti ? Supposons que chacun y aille au feeling de ses libertés les plus folles et libertines, que seraient notre pays, nos sociétés ? Personnellement, j’en ai toujours honte – surtout quand on regarde en famille – quand elle fait son…play-back. Publicité Publicité Bon. Puisque c’est son droit (diront certains) de mener sa vie…publique comme elle l’entend, permettez-moi alors le même droit de dire toute ma honte et mon amertume face à une telle jeunesse. Une jeunesse nulle, malsaine, qui n’a autre préoccupation que de faire fortune dans la passivité, la facilité, le mensonge, l’oisiveté (le dóor marteau), la médiocrité, la bêtise popularisée (quand ça se dispute de la paternité du « hau-hau » ou encore du « na bagaas yi duggu »…), le fais-toi belle et tais-toi (les poupée xessalisées animatrices du vide télévisuel), l’impudeur, la vulgarité… Parfois, j’ai grave honte. Parfois, je suis déçue. Profondément déçue, sans espoirs. Yalna ñu Yàlla yërëm ». MFS.