Cette jeune dame de 23 ans a confié, dans un entretien accordé à Pressafrik, le calvaire qu’elle vit depuis que son identité est confondue avec celle de Mbayang Diop qui est en Arabie Saoudite et qui risque la décapitation pour le meurtre de sa patronne.
Je m’appelle Mbayang Diop. Je réside au Sénégal. Je suis employée à Totek-développement, concepteur et développeur de site web. On me confond avec Mbayang Diop arrêtée en Arabie Saoudite.
Comment l’avez-vous appris ?
J’ai publié un article sur l’affaire Mbayang Diop et j’ai consulté le net pour chercher une photo pour l’article et c’est là que j’ai vu ma photo.
Qu’est-ce que cela t’a fait ?
Cela m’a surprise, cela m’a stressée. J’ai appelé mes supérieurs et le Directeur de publication de Pressafrik.com pour lui faire part de l’information que les autres sites sont en train d’utiliser ma photo sur l’affaire Mbayang Diop.
Comment tes proches ont réagi ?
(Rires) ils étaient surpris comme moi. Je les ai alertés et ils n’ont pas lâché. Ils ont appelé quelques connaissances pour leur parler et, depuis, on fait tout pour que mes photos soient enlevées.
Tes amis ont cherché à te joindre ?
(Rires) Oui, y a pas mal d’amis qui m’ont envoyé des messages ou appelé pour s’enquérir de ma situation. Ils savent que je ne suis pas la Mbayang mais ils m’informent que certains sites utilisent ma photo. Mes amis savent que je suis là et que je ne suis pas la Mbayang en Arabie Saoudite.
Une Sénégalaise qui s’appelle Mbayang Diop comme toi, risque la décapitation en Arabie Saoudite. Qu’est-ce cela te fait ?
C’est dur… Je prie pour qu’elle revienne au Sénégal parce que c’est dur pour elle, pour sa famille. Nous sommes tous derrière elle.
J’imagine que tu dois te mettre à sa place d’autant plus qu’on vous confond toutes les deux ?
(Emue) Je n’imagine même pas être à sa place… Je ne fais que prier pour elle pour qu’elle rentre bien et en bonne santé.
Pressafrik