Serigne Mansour Sy et Aliou Sow décédés dans le même hôpital parisien:Hôpital américain de Paris. Deux illustres fils du Sénégalais ont rendu l’âme dans cet hôpital parisien qui est :Hôpital américain de Paris.
Serigne Mouhamadou Mansour Sy Borom Daara Ji, né le 15 août 1925 à Tivaouane et décédé le 9 décembre 2012 à l’hôpital américain de Paris à l’âge de 87 ans1, est un religieux musulman sénégalais, ancien khalife général de la confrérie Tidjane du Sénégal.
L’hôpital américain de Paris (American Hospital of Paris en anglais) est un groupement hospitalier franco-américain, soutenu par une fondation privée à but non lucratif, fondé en 1906 à Neuilly-sur-Seine, dans la proche banlieue de Paris. Il comprend l’hôpital d’origine ainsi qu’une clinique acquise en 2017.
1904 : le docteur Magnin et un des ses amis américains, Harry Anthony van Bergen, décident de créer une association qui a pour but d’offrir aux ressortissants des États-Unis, installés en France ou de passage dans le pays, un accès facilité à des médecins formés outre-Atlantique2.
15 janvier 1906 : avec sept notables de la communauté américaine, Magnin et van Bergen signent l’acte fondateur de l’Hôpital Américain de Paris2.
Juillet 1907 : grâce aux premiers dons recueillis, le banquier John H. Harjes3 (co-fondateur de Morgan, Harjes & Co. (en)), en tant que président du conseil d’administration, signe l’acte d’achat d’une propriété située à Neuilly-sur-Seine, sur un terrain parallèle à la rue Chauveau, parcelle qui fut naguère l’un des domaines préférés du roi Louis-Philippe2,4.
28 octobre 1909 : l’ambassadeur des États-Unis en France, Henry White, et le ministre de l’instruction publique, Gaston Doumergue, inaugurent le nouvel hôpital qui compte alors 24 lits2.
30 janvier 1913 : le Congrès des États-Unis vote une loi reconnaissant la charte de l’Hôpital Américain de Paris tant en lui accordant un statut fédéral qui lui permet ainsi de recevoir des dons et des legs2.
1914 – 1918 : durant la Première Guerre mondiale, l’hôpital met en place un service d’ambulances, entièrement assuré par des bénévoles américains (médecins, chirurgiens, infirmières), qui porte assistance à plus de 10 000 soldats alliés. Le lycée Pasteur, situé à proximité est transformé en hôpital provisoire et constitue le point de rattachement des ambulances2,}4.
19 mars 1918 : la France confère à l’Hôpital américain de Paris le statut d’établissement « d’utilité publique » en remerciement de sa participation à l’effort de guerre américain en France pendant la Première Guerre mondiale.
1920 – 1926 : avec ses 24 lits d’origine, l’hôpital devient vite exigu. Grâce aux dons un nouvel établissement de 120 lits est alors édifié, permettant ainsi de moderniser et d’améliorer les équipements médicaux. Dédié aux victimes et aux bénévoles de la Guerre, il est baptisé le « Memorial Building »2.
Décembre 1925 : l’American College of Surgeons (ACS) accrédite officiellement l’Hôpital américain de Paris.
Été 1940 : au début de la Seconde Guerre mondiale, l’Hôpital se place sous la protection de la Croix-Rouge. Il devient un « centre d’hospitalisation pour blessés de guerre libérés soignant les prisonniers dans les camps »2.
11 octobre 1940 : l’Hôpital américain de Paris est cité à l’ordre de l’armée et décoré de la croix de guerre en reconnaissance des services rendus à la France2.
1949 – 1953 : après la guerre, les crédits américains du plan Marshall et les dons permettent à l’hôpital d’améliorer très nettement les conditions de travail des médecins. L’établissement bénéficie d’innovations telles que la création d’un département de pathologie, d’un laboratoire, d’un service de radiologie. 125 infirmières sont également recrutées2.
1954 : la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations (en) (JCAHO) accrédite l’Hôpital américain de Paris qui est encore de nos jour le seul établissement civil hospitalier au monde à pouvoir se réclamer d’une telle reconnaissance en dehors du territoire américain2.
1960 – 1968 : construction du « pavillon Eisenhower » qui abrite 16 nouvelles chambres, des consultations et le service de médecine nucléaire2.
30 mars 1976 : la Fondation de l’Hôpital américain de Paris est créée selon le droit du district de Columbia, à Washington. Cet organisme de gestion et de collecte de fonds siège à New York2.
1990 : la première cellule internationale, la cellule Japon, est créée et un médecin japonais rejoint l’équipe de l’Hôpital.
2001 – 2006 : l’hôpital initie deux projets :
Rénovation et agrandissement de la permanence médico-chirurgicale et du centre de check-up de l’Hôpital américain de Paris ;
Construction d’un nouveau bloc opératoire.
De plus, le plateau technique de l’Hôpital américain de Paris poursuit sa modernisation :
acquisition d’une IRM,
création d’un centre d’imagerie du sein dédié au diagnostic précoce du cancer du sein,
renouvellement complet des équipements de la salle d’angio-coronarographie.
2007 : un centre de dialyse ouvre ses portes au sein de l’établissement qui inaugure également cette même année sa nouvelle maternité2.
2009 : l’Hôpital se dote d’un TEP TDM et d’un robot chirurgical Da Vinci SI grâce au soutien de ses donateurs.
2010 : l’Hôpital ouvre au 5e et dernier étage de son bâtiment principal un nouvel espace de quatorze chambres2.
2017 : Le 15 février, l’Hôpital acquiert le Centre Clinique de la Porte de Saint-Cloud (CCPSC) situé à Boulogne-Billancourt. Son offre de soins en cancérologie s’en trouve renforcée5.
L’Hôpital américain de Paris n’est subventionné ni par l’État français ni par l’État américain. Il est financé en partie par des donateurs de plusieurs nationalités[Qui ?].
Il est agréé et non conventionné par la Sécurité sociale. Il compte 187 lits de chirurgie, de médecine et d’obstétrique. Le département des consultations externes regroupe plus de 377 praticiens et couvre toutes les disciplines médicales et chirurgicales majeures. Il comporte une permanence médico-chirurgicale.
Il est aujourd’hui le seul établissement civil hospitalier à être accrédité en dehors du territoire des États-Unis par la Joint Commission6, organisme indépendant qui certifie les meilleures institutions hospitalières aux États-Unis.
L’Hôpital américain de Paris est accrédité en France par la Haute Autorité de santé (HAS)7.
Le corps médical compte environ 377 médecins et chirurgiens libéraux.
Il publie depuis 1985 un bulletin d’information mensuel intitulé L’Américain (ISSN 1241-9699 depuis 1992, 0984-4104 auparavant).
Patients célèbres y étant morts
Raimu, acteur français, mort à l’hôpital d’une crise cardiaque en réaction allergique à un produit anesthésiant le 20 septembre 1946
Gertrude Stein, femme de lettres américaine, morte à l’hôpital le 27 juillet 1946
Georges Bernanos, écrivain français, mort à l’hôpital le 5 juillet 1948
Pierre Fresnay, acteur français, mort à l’hôpital le 9 janvier 1975
Aristote Onassis, armateur grec, mort à l’hôpital le 15 mars 1975
Jean Gabin, acteur français, mort à l’hôpital le 15 novembre 1976
Tino Rossi, chanteur français, mort après sa sortie de l’hôpital le 29 septembre 1983
François Truffaut, cinéaste français, mort à l’hôpital le 21 octobre 1984
Marcel Dassault, industriel français, mort à l’hôpital le 17 avril 1986
Bette Davis, actrice américaine, morte à l’hôpital le 6 octobre 1989
Barbara, chanteuse française, morte à l’hôpital le 24 novembre 1997
Didier Derlich, astrologue et voyant médiatique des années 1990, est mort à l’hôpital le 4 août 2000
Françoise Giroud, femme de lettres et femme politique française, morte à l’hôpital le 19 janvier 2003
Pamela Harriman, aristocrate anglaise et ambassadrice des États-Unis en France, mort à l’hôpital le 5 février 1997
Philippe de Broca, cinéaste français, mort à l’hôpital le 26 novembre 2004
Angus Maddison, économiste britannique, mort à l’hôpital le 24 avril 2010
Robert Laffont, éditeur français, mort à l’hôpital le 19 mai 20108
Rosy Varte, comédienne française, morte à l’hôpital le 14 janvier 20129
Jean-Luc Delarue, animateur et producteur de télévision français, mort à l’hôpital le 23 août 2012
Serigne Mansour Sy