Il y a trois mois, dans un entretien exclusif qu’elle nous a réservé, Thioro Mbar Ndiaye avait haut et fort déclaré que son père, ancien ministre du temps de Maître Wade, est un vrai partisan du parti démocratique Sénégalais. « Par conséquence, disait-elle, Serigne Mbacké Ndiaye, digne fils de Abdoulaye Wade, restera toujours parmi les responsables du Pds ». Mais aujourd’hui, c’est tout à fait le contraire car l’avenir a tout édifié concernant ses vraies positions politiques. Serigne Mbacké Ndiaye qui, d’habitude, ne s’est jamais opposé aux différents projets du pouvoir central, prouve officiellement qu’il était d’accord depuis très longtemps avec Macky Sall, l’actuel président de la République. N’est ce pas une véritable contradiction par rapport aux propos avancés par sa fille journaliste, Thioro Mbar Ndiaye? Cette dernière, si elle ne jouait pas l’innocente lors de l’interview qu’elle nous avait accordé, ressenterait un sentiment de stupéfaction, quand elle avait appris que son père, en vrai politicien, s’est déjà mis au travail pour Macky Sall. En effet, l’ancien porte parole de Maître Wade, alors qu’il vient juste de rejoindre le camp présidentiel, signe déjà son premier fait d’arme pour la réélection de son nouveau mentor. Récemment à Ziguinchor, avec la Convergence libérale patriotique (Clp) qu’il dirige, le papa de Thioro Mbar Ndiaye avait décimé « Bokk gis-gis » de Pape Diop. Et cela, en compagnie des recrues de taille comme Souleymane Diop, membre du Comité directeur dudit parti et Coordonnateur des 3 régions de la Casamance.
Ainsi, pour la vérité et rien que pour la vérité, il convient de déduire que la raison voudrait que l’on sache que les politiciens n’ont pas d’amis, mais ils n’ont que des intérêts à préserver. Donc, le fait que Serigne Mbacké Ndiaye transhume vers Macky Sall ne doit surprendre qui que ce soit, même sa fille Thioro Mbar, qui est à l’instant une icône des plateaux de marque de la 2Stv. L’essentiel et le minimum des gestes que doit faire cet ancien ministre de Wade afin séduire les citoyens, c’est de « travailler, beaucoup travailler, encore travailler et toujours travailler ».