Le Conseil Économique Social et environnemental tarde à décoller sous Aminata Tall, qui est malheureusement dans l’incapacité de convaincre les populations, ou de prouver à celui qui l’a nommée, l’utilité et le bien-fondé de cette institution.
En effet, durant les cinq ans d’exercice, la dame a été absente les 3/4 du temps, et à ce taux d’absentéisme est scotchée en flagrance une gestion solitaire du pouvoir et un management bien truffé de manquements à tous les niveaux de ses Services.
Même si sa durée de vie au CESE n’est pas verrouillée par l’article 09 de la loi organique num 2012-28 du 28 Décembre 2012, elle doit, dans la grandeur et dans un esprit de républicanisme, partir sans délai.
Mais malheureusement en Afrique, on ne sait pas partir à temps. On préfère mourir dans son poste, plutôt que de vivre une retraite paisible, loin des multiples fardeaux de l’Etat. Selon les radars de Dakarmidi, l’épouse de Thierno Ba aurait souhaité, hors antenne, une prolongation illimitée de son « mandat » (nomination), pour mieux préparer la participation de Macky Sall à la présidentielle de 2019. Un prétexte à la limite indécent.
Même si son départ au CESE ne fait l’objet d’aucun débat, ni dans les couloirs du palais, ni même chez le citoyen lambda, Aminata Tall a fort à faire pour relever le défi de l’émergence de cette institution, au corps si squelettique. C’est là un pari perdu d’avance!
La rédaction