Avant hier, Aminata Tall a été remerciée à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), et remplacée dans la foulée par Mimi Touré, par décret présidentiel. Après six années passées à la tête de l’institution, l’heure est au bilan. Le quotidien Source A, qui a décidé de fouiller la gestion du Cese par l’ancienne mairesse de Diourbel, a donné un verdict effarant.
Dans sa livraison du jour, le quotidien fait état d’un grand népotisme dans l’institution et un gaspillage jamais égalé. Bref, le Cese était une sorte de crèche où régnait une véritable bamboula.
« Neveux, nièces, amis et voisins embauchés à ne rien faire, plusieurs dizaines de conseillers spéciaux, des chargés de mission à la pelle, huit véhicules de fonction pour la désormais ex-présidente… », a écrit Source A.