La séance plénière du Conseil économique social et environnemental (Cese) tenue hier sur le thème : « Équité, transparence et justice fiscale : quel gage pour une justice sociale au Sénégal ? », a été l’occasion de révéler l’existence d’une injustice fiscale au Sénégal. Marie Madeleine Pinto Sène, présidente de la commission du genre, de l’équité et de la bonne gouvernance du Cese, a saisi le prétexte pour recommander un contrôle des personnes bénéficiaires d’exonérations.
« Le contrôle est bien fait en amont, mais c’est en aval qu’il y a des problèmes, parce que quelqu’un qui a bénéficié d’exonération devrait pouvoir être contrôlé et nous devons faire une évaluation des exonérations qui ont été faites par rapport aux retombées sur le plan économique, par rapport à la création d’emploi et au bien-être des populations. C’est cette partie qui n’est pas pour le moment bien assurée, peut-être faute de moyens matériels et humains au niveau de la Dgid », confie-t-elle dans le quotidien L’As du jour.
Selon Madeleine Sène Pinto toujours, « Il y a des personnes que nous appelons des millionnaires ou milliardaires et qui sont méconnues des impôts. Cela est anormal et injuste. Par là, nous parlons de problème d’équité et de justice fiscale. Il faudrait que le poids de l’impôt pèse de manière équitable sur tous les citoyens », recommande la présidente de la commission.
