Cérémonie de dédicace du Livre de Papa Ngagne Ndiaye : ces deux-là se sont cognés, sans retenue

Cérémonie de dédicace du Livre de Papa Ngagne Ndiaye : ces deux-là se sont cognés, sans retenue

Même au ring, ils n’offriraient pas plus triste spectacle ! En effet, le marabout-politicien, Serigne Modou Kara Mbacké, et le tonitruant Avocat Me El Hadj Diouf se sont méchamment cognés, il y a quelques minutes, lors de la cérémonie de dédicace du Livre de notre confrère Papa Ngagne Ndiaye, auteur de “Par cours d’un journaliste autodidacte”.

Cérémonie de dédicace du Livre de Papa Ngagne Ndiaye : ces deux-là se sont cognés, sans retenue

A l’origine de leurs bisbilles, le chef de file du Parti de la vérité et du développement, prenant la parole, a demandé aux Avocats de juger ce qu’ils maîtrisent. “Jugez ce que vous savez”, a déclaré, en substance, Serigne Modou Kara Mbacké.

Là, naturellement, la robe noire, Me El Hadj Diouf, une fois au présidium, tente de remettre les choses à leur vraie place. Pour cela, le patron du Ptp de signifier à Kara que “les Avocats ne jugent pas, ce sont les juges qui le font”.

Mais erreur ! Car cette mise au point de l’ami “intime” du Président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, est assez suffisante, pour mettre le “Général” de Bamba dans une colère noire.

La preuve, le marabout-politicien a arraché la parole, quelques instants plus tard, pour répondre à l’Avocat. Et lorsque Mamadou Ibra Kâne attire son attention sur le fait que Me Diouf n’était plus de la partie et qu’il était sorti, cela n’a pas permis à Serigne Modou Kara de revenir à de meilleurs sentiments.

“Qu’il soit là ou pas, ce n’est pas mon problème. L’essentiel c’est que ce que j’ai à lui dire, je le lui dirai et il l’apprendra”, a encore pesté le marabout. Heureusement que tout est bien qui finit bien. Dans la mesure où lorsque Me Diouf est revenu sur les lieux, il a été réconcilié à son “Général”.

Dont la simple irruption dans la salle a obligé le ministre de la Communication et de la Culture, Mbagnick Ndiaye, à interrompre son discours. Au motif que, invoque Cheikh Yérim Seck, le protocole veut que le ministre parle en dernier ressort. D’autant que Kara devait prendre la parole.

Ndèye Aminata Diaham (Actusen.com)

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