Autre cas, autre infraction. En effet, un responsable dans une structure publique a ouvert deux comptes d’épargne dans les livres d’une banque de la place, le premier à son nom personnel et le second au nom de son fils, âgé de moins de deux (2) ans.
La banque a constaté que, sur une période de 30 mois, des versements en espèces pour un montant global de près de 100 millions de FCfa ont été effectués sur ces deux comptes, le montant versé au cours d’une journée pouvant atteindre 15 millions FCfa, sans aucune justification en dépit des demandes de la banque. Ces opérations ont été effectuées de manière récurrente, poussant ainsi la banque à transmettre une déclaration de soupçon à la Centif.
Les investigations menées par la Centif ont pu déterminer le niveau de rémunération du mis en cause, en tant qu’agent de l’Etat. En effet, le montant total des salaires et autres rémunérations de toute nature dont il a bénéficié au cours des quatre dernières années, soit 48 mois (et en supposant que tous ces revenus ont été épargnés), ne s’est élevé qu’à quelque 80 millions FCfa, donc moins que le cumul des sommes effectivement épargnées en 30 mois. La Centif a ainsi saisi le Procureur de la République d’un rapport.
La banque a constaté que, sur une période de 30 mois, des versements en espèces pour un montant global de près de 100 millions de FCfa ont été effectués sur ces deux comptes, le montant versé au cours d’une journée pouvant atteindre 15 millions FCfa, sans aucune justification en dépit des demandes de la banque. Ces opérations ont été effectuées de manière récurrente, poussant ainsi la banque à transmettre une déclaration de soupçon à la Centif.
Les investigations menées par la Centif ont pu déterminer le niveau de rémunération du mis en cause, en tant qu’agent de l’Etat. En effet, le montant total des salaires et autres rémunérations de toute nature dont il a bénéficié au cours des quatre dernières années, soit 48 mois (et en supposant que tous ces revenus ont été épargnés), ne s’est élevé qu’à quelque 80 millions FCfa, donc moins que le cumul des sommes effectivement épargnées en 30 mois. La Centif a ainsi saisi le Procureur de la République d’un rapport.