La CENA, dans un communiqué parvenu à Senego, a contrôlé et supervisé les élections législatives du 30 juillet 2017 au Sénégal et à l’étranger. Pour ce faire, elle a déployé un total de 21 098 contrôleurs et superviseurs.
Selon les différents rapports de ses structures déconcentrées (les CEDA et les DECENA), la CENA a établi les constats suivants :
1. À l’heure de l’ouverture du scrutin, il a été relevé une présence notable des membres des bureaux de vote.
2. Les documents et matériels électoraux étaient aussi en place, sauf dans un certain nombre de zones pour des raisons liées à l’acheminement tardif du matériel et aux intempéries.
3. La présence de quelques représentants de listes a été enregistrée dans certains bureaux de vote.
4. La sécurisation des lieux de vote n’a pas fait défaut sur l’ensemble du territoire.
5. Les électeurs ont été très nombreux à l’ouverture du vote, ce qui augure une participation significative.
6. Durant la journée, des faits condamnables ont été relevés, notamment à Touba, où des centaines de bureaux de vote ont été vandalisés, ainsi qu’à Abidjan, où le matériel électoral n’a pas été installé à temps. Ces deux faits ont empêché des milliers d’électeurs d’exercer leur droit citoyen.
Cependant souligne le document, « malgré ces incidents, parfois sérieux, notés ici et là, les opérations de vote ont pu se poursuivre grâce aux mesures urgentes prises par les autorités administratives ».
La CENA déplore les dysfonctionnements constatés, notamment en ce qui concerne la confection et la distribution des cartes d’identité biométriques CEDEAO, situation qui n’a pas permis à tous les citoyens qui le souhaitaient d’obtenir ce document tenant lieu de carte d’électeur.
La CENA se félicite de l’engagement renouvelé des membres de ses structures déconcentrées ainsi que de ses contrôleurs et superviseurs qui se sont évertués, avec le même sens du devoir, à veiller à la régularité et à la transparence du scrutin en garantissant aux électeurs ainsi qu’aux listes en compétition le libre exercice de leurs droits.