Le photojournaliste à peine libéré, a été hier l’invité du journaliste Babacar Fall dans Rfm matin. Mamadou Gomis est revenu un peu sur les causes de son séjour carcéral.
Pas fier d’une certaine presse, Mamadou Gomis fustige le lynchage médiatique contre sa personne pour essayer de combattre son engagement pour la liberté d’expression. Il a rappelé les démarches judiciaires faites suite à son agression (en 2016) et qui ont été vaines, sans compter les menaces de mort dont il est victime. Face à deux journalistes de la Radio future média, le célèbre photographe s’estime être en danger au Sénégal et que les autorités ne font rien pour garantir la sécurité de certaines personnes.
A la question de Babacar Fall sur l’objectivité du déroulement de l’enquête, Mamadou Gomis n’a pas voulu faire de commentaire, indiquant simplement qu’il accepte le sort qu’on lui a mis sur le dos et qui l’a conduit à Rebeuss. « Je ne reviendrais pas sur l’enquête qui a conduit à mon emprisonnement, à la demande de proches » ajoutant, avoir appris beaucoup de choses en prison sur cette affaire, d’injure publique.
« Je ne me suis acharné sur personne et ce directeur et sa présumée épouse ne représentent rien à mes yeux pour que je puisse me mettre à m’acharner sur personne. Maintenant, quand une personne raconte des contrevérités, on lui dira qu’il raconte des mensonges. Je souhaite juste que les sénégalais sachent que Mamadou Gomis n’est pas une personne qui insulte des gens. Et la femme qui aurait formuler la plainte contre moi. Je ne l’ai jamais vu ni connu», a révélé l’ancien photographe du groupe Walfadjri.
En effet, le photographe qui s’exprimait pour la première fois sur les ondes de la Rfm depuis son élargissement s’estime être en danger dans son propre pays. Son séjour carcéral lui aurait fait comprendre beaucoup de choses dans la vie.
« J’ai eu la chance de rencontrer le maire de Dakar Khalifa Sall le premier jour de mon arrivée à Rebeuss ainsi que le maire de la Médina Bamba Fall. Khalifa Sall a contribué sur mes conditions de détentions et il pris toutes les dispositions pour que puisse purger ma peine dans les conditions optimales,» a fait savoir le photographe qui a retrouvé la liberté après deux mois passés en milieu Carcéral .
un peu comme nous , qui en France habitons les banlieues types zones interdites ?