A la passation de service, suite à l’affectation du commissaire Mamadou Tendeng qui n’a passé que 10 mois seulement au commissariat central de Thiès, le sermon du chef de la police peut être considéré comme un excellent « khoutba d’imâm ».
En effet, il se fonde essentiellement sur les relations entre les hommes, qui ne doivent aucunement sortir des recommandations de Dieu.
Citant le Coran bien maîtrisé par un orateur très à l’aise dans son sujet, c’est finalement un code de déontologie qui est servi, car la mission de la police est de son point de vue sacerdotale.
Ce que le chef de la police a rappelé, c’est que « c’est la mort qui attend tout le monde » et du fait que la prédestination a déjà retenu pour chacun d’entre nous « la date de naissance, le jour de la mort et les limites nos chances », si on est raisonnable, on ne sort pas du droit chemin.
Sa dernière leçon : « il n’y aura pas de problème si les gens agissent dans le respect mutuel et sans passion, le respect de la différence et de la hiérarchie pour le fonctionnement du service, dans une société caractérisée par des interpénétrations de toutes sortes.