Le problème de l’encadrement du financement des partis politiques et de l’origine de la caution des candidats «ne se posent pas au niveau de la Caisse des dépôts et de consignation (Cdc)». Son chargé de la communication et du marketing, Matar Diop, invoquant le Code électoral, soutient que «la Caisse des dépôts et de consignation ne peut pas recevoir de l’argent liquide, du cash-flow. Elle ne reçoit que des chèques de banque».
Ce qui signifie que «même un chèque personnel (au porteur) ne peut être accepté ou y être déposé», a-t-il précisé dans «Le Soleil». Aussi, «le chèque délivré à la coalition par la banque qui s’engage elle-même, ne peut nullement être de l’argent sale». Il précise que «le Code électoral et l’arrêté du ministre de l’Intérieur fixant les 15 millions par parti, coalition de partis ou liste indépendante et pour chaque type d’élection (municipale et départementale) sont clairs».
En outre, le communiqué de la Cdc appelant les partis et coalitions politiques à s’acquitter du paiement de leur caution dans les 30 jours, du 1er au 30 octobre 2021, en perspective des élections territoriales prévues le 23 janvier 2022, sera reconduit pendant une semaine. Pour éviter tout retard dans la délivrance de l’attestation de confirmation, il les invite à «prendre les dispositions nécessaires pour déposer leur caution 72 heures avant la date de clôture des dépôts des candidatures».