Le décès du policier en service à la compagnie de circulation qui s’est donné la mort, hier mercredi, à Sandaga, à l’aide d’un «objet dur et pointu», comme l’atteste l’autopsie, suscite beaucoup d’émotions.
Interpellé sur l’encadrement du suicide par la religion chrétienne, Abbé Alphonse Birane Ndour explique que la question du suicide est explicitement abordée dans toutes les religions. Pour le curé de la paroisse de Saint Paul de Grand Yoff, l’Eglise ne peut pas cautionner le suicide quelle que soit la raison avancée.
«Le suicide, c’est le choix de mettre fin à la vie que Dieu nous a confiée. L’Eglise ne peut considérer le suicide comme une solution à quelques difficultés qu’on a dans la vie. C’est pourquoi l’Eglise condamne le suicide», fait-il savoir.
Dans le catholicisme, il y eut un temps où le suicidé ne pouvait pas bénéficier de funérailles eucharistiques. C’est-à-dire des honneurs chrétiens, l’acte qu’il a posé étant un acte reprouvé et condamné par l’Eglise. Mais, aujourd’hui, la loi s’est plus ou moins adoucie.
«Il arrive que l’on accepte, selon les circonstances également, d’inhumer quelqu’un qui s’est donné la mort en lui accordant les funérailles chrétiennes à L’Eglise. Mais, en règle générale, le suicidé comme l’apostat n’ont pas droits aux funérailles chrétiennes parce que tout simplement, ils ont nié un fondement de Dieu qui est la vie et c’est sacré», conclut le clerc