Avec le retour de ADAMA BARROW dans son pays ou désormais règne un régime démocratique beaucoup d’espoir se fondent sur la paix en Casamance,tous les observateurs s’accordent sur le fait que la paix n’a jamais été aussi proche que maintenant mais cette espoir est’il aussi fonder que d’aucuns le pensent? C’est sur cette problématique que l’analyste MamadouSeck de la rédaction de Sanslimitesn.com se penche aujourdhui.
Pour bien comprendre la situation et connaitre les solutions,il est nécessaire de revenir sur la genèse du conflit casamancais et le rôle des pays frontaliers à la région Sud du Sénégal.
Chronologie des événements
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Le 26 décembre 1982, des manifestants séparatistes, munis de coupe-coupe, envahissent Ziguinchor. Les forces de l’ordre procèdent à plusieurs dizaines d’arrestations, dont celle du leader charismatique, l’abbé Diamacoune Senghor.
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En juillet et en août 1990, des affrontements sérieux ont lieu entre l’armée et les séparatistes.
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Le 31 mai 1991, un accord de cessez-le-feu intervient entre le gouvernement sénégalais et les séparatistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance.
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En 1995, de nouveaux troubles éclatent.
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Le 6 avril 1995, quatre touristes français disparaissent en Casamance et chaque partie rejette la responsabilité sur l’autre.
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En octobre 1995, l’armée lance une offensive en Basse-Casamance.
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Le 8 janvier 1996 s’ouvrent les premiers pourparlers de paix entre les indépendantistes et des représentants de la Commission nationale pour la paix.
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Le 26 décembre 1999, lors des négociations de paix de Banjul, un autre accord de cessez-le-feu est signé entre le gouvernement sénégalais et le MFDC.
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Le 30 novembre 2000, une première rencontre entre le gouvernement et le MFDC est programmée pour le 16 décembre à Ziguinchor.
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Le 24 mars 2001, le gouvernement et les rebelles se rencontrent pour « finaliser » l’accord de paix signé le 16 mars.
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Le 30 décembre 2004, un nouveau cessez-le-feu est signé entre le Ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom et Diamacoune Senghor et une période relativement calme s’instaure, troublée par quelques attaques sporadiques.
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Les problèmes de santé du leader encouragent des luttes de pouvoir et des affrontements sanglants éclatent à nouveau en avril 2006.
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Sidhi Badji, secrétaire général du MFDC, meurt en 2003. Les négociations pour la paix se poursuivent.
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L’abbé Diamacoune Senghor meurt à Paris le 17 janvier 2007.
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En mai 2007, des rivalités opposent toujours plusieurs factions du MFDC qui ont gardé le maquis, certains s’étant réfugiés en Gambie.
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Depuis 2007, les incidents sont de plus en plus rares et ont un caractère exceptionnel comme celui , en mai 2008, de ces 16 villageois dont l’oreille à été coupée alors qu’ils ceuillaient des noix de cajou.
- Article extrait de Wikipédia, l’encyclopédie libre
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Comment la Guinée Bissau et la Gambie ont contribues à envenimer le conflit Casamancais
- La Guinée Bissau frontalier avec le Sénégal dans sa région Sud a toujours servit de bases arriere à la rébellion casamancaise à travers son aile militaire Sud diriger par le chef de guerre Cezar Atoute Badiate qui avait ses entrées à Bissau de par sa relation avec l’ancien poutsiste le général Ansoumana Mané décrit comme un sanguinaire,un chéf de guerre originaire de la région Sud,assasiné par l’armée Sénégalaise
- Cette opération est motivée par la volonté du Sénégal de venir en aide au régime de Nino Vieira qui faisait face à une mutinerie du général Ansoumana Mané.
«Gabou reste le plus grand engagement de l’armée sénégalaise, après le Libéria. Le contexte qui avait justifié l’envoi de nostroupes en valait la chandelle.
Fort des accords de défense entre les deux pays, un corps expéditionnaire fort d’environ 2.000 hommes est envoyé à Bissau. Cet engagement a pris une allure internationale avec l’entrée en lice de la Guinée- Conakry. Ces deux forces, ajoutées à ce qui restait de l’armée Bissau-guinéenne, constituaient la Force militaire intégrée (Formi), sous le commandement du colonel Yoro Koné. - Le colonel Abdoulaye Fall, devenu Cemga et général de corps d’armée, par la suite, commandait les forces sénégalaises sous l’appellation de forces expéditionnaires (Forex). Les maigres loyalistes combattaient aux côtés des Sénégalais et de quelques 400 soldats guinéens de Conakry. L’autre prouesse est d’avoir pu prendre pied à Bissau par la voie des eaux et de permettre aux premières unités de débarrasser Bissau des mutins retranchés dans les faubourgs de la capitale, Kuméré, entre autres. L’ennemi jouait son va-tout en balançant ses projectiles aveuglément dans Bissau pour saper le moral des troupes sénégalaises qui, petit à petit, les bousculaient jour après jour. Cette campagne d’atteinte du moral des troupes s’est corsée avec l’utilisation des ondes pour lancer des messages hostiles aux troupes sénégalaises», raconte un ancien officier supérieur de l’armée à la retraite qui a voulu garder l’anonymat. A l’en croire, «l’engagement de la Force s’est fait en plusieurs étapes.
- Dès les premiers renseignements faisant état du contrôle de l’aéroport de Bissau par les mutins, l’Etat-major général des Armées, comprit qu’une réédition d’une projection de force de type Fodé Kaba II (entrée sur le théâtre par une opération aéroportée pour créer une tête de pont suivi d’un aérotransport de troupes et d’un élargissement progressif du dispositif) était devenue impossible. Il ne restait plus que la voie maritime pour assurer l’entrée sur le théâtre par une projection navale. C’est ainsi que le 9 juin, un escadron du Bataillon blindé et une compagnie de parachutistes sont projetés en harpon, avec pour mission d’établir le contact avec les forces loyalistes et sécuriser quelques points sensibles dont le palais présidentiel et le port de Bissau. Cet élément est aux ordres directs du lieutenant-colonel Abdoulaye Fall alors Adjoint opérations à l’Etat-major général des Armées », déclare l’auteur du livre Fodé Kaba II, les Diambars dans le vent. Pour l’officier supérieur : « L’escadron sera suivi, quelques jours plus tard, par l’engagement à partir du port de Ziguinchor, d’une section réduite de commandement dont un élément prévôtal et des détachements avancés de soutien de sept directions de services, de deux compagnies de combat, d’un escadron blindé de la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI) dirigé par le capitaine Asssane Beye de la gendarmerie et d’une section de mortiers lourds. Dès la mise à terre, la Forex réussit à contrôler les points clés de la ville. Dans l’intervalle, elle réussit à refouler les mutins, renforcés par des rebelles du Mfdc, à la lisière de l’aéroport. La montée en puissance de la Forex se poursuit dans les jours à venir. Armés de fusils AK 47, de RPG7, de B10, de mortier 82mm, et de mines anti-personnel et antichar, ils peuvent également compter sur quelques pièces d’artillerie sol-sol de type 122D30 et BM21, des engins blindés d’origine soviétique
comme le BRDM, le char de combat T54. Enfin, les trois avions de chasse MIG 29 cloués au sol, pour des raisons techniques, (le seul remis en état de vol s’écrasera au premier essai), complétaient le décor. Il contrôle les quelques rares infrastructures vitales de la capitale (aéroport, Camp militaire de BRA etc.) et de l‘arrière pays, les mutins pouvaient également compter sur leurs nombreux sympathisants disséminés dans tout le pays subjugués par la propagande médiatique (Radio Bombolong, RTP Africa). Des renforts, projetés de Kolda par voie terrestre et maritime, dont la qualification se fera sous le feu », dit-il. - L’opération Gabou a affaibli le potentiel humain et matériel du MFDC et accéléré la décomposition de son aile dirigeante et de ses complicités. Cette situation culmine quelques années plus tard par une lutte fratricide et une délocalisation musclée de la majorité de ses sanctuaires par l’armée bissauguinéenne.
- Avec l’avenement Kumba Yala,conscient qu’il ne pouvait gouverner que avec le soutient du gouvernement Sénégalais demanda de l’aide au Président de la république nouvellement élu Abdoulaye Wade qui existait comme condition :la fermeture de la frontiere et le dementellement de toutes bases arrières du MfdC et la nomination de Tagmé Na wé (un militaire illettré selon beaucoup de sources dans l’armée Bissau guinéene) connu pour sa haine viscérale contre la rébellion casamancaise :ce que kumba Yala va accepter.Cette fois les rebelles de la branche armée de Cezar Atoute Badiate se sentent muselés et sont obliger d’appeler à la table de négociation le gouvernement Sénégalais.
- La GAMBIE ET YAYA JAMMEH SOUFFLENT LE CHAUD ET LE FROID
- Pendant ce temps l’autre frange de l’aile militaire,appelé aile dure,dirigé par le sanguinaire Salif Sadio va prendre ses distances et e rapprocher de la Gambie dont le Président est aussi originaire de la Casamance.
- Yaya Jammeh va profiter de cette aubaine pour en faire un instrument de chantage contre l’état Sénégalais .Les rebelles du MFDC vont profiter de la Gambie comme base arrière pour créer des embuscades et attaques contre les détachements de l’armée Sénégalaise et se replier or des frontières ce qui constitue un problème pour le Sénégal.
- Maintenant avec l’avènement d’un nouveau régime démocratique en Gambie et la participation active du gouvernement mais aussi de l’armée Sénégalaise au départ de Yahya Jammeh avec le deploiement de nos forces de sécurité à Banjul sous le commandement Sénégalais (le general Francois Ndiaye chef d’état major de l’armée de terre dirige actuellement la force d’intervention de la CDEAO).
- Depart de Yaya Jammeh =Paix imminente…?
- Aujourdhui du fait du changement de régime en Gambie mais aussi de la perte de vitesse et de terreur de l’aile militaire beaucoup se demandent si le MFDC n’est pas aujourdhui le grand perdant de la situation actuelle en Gambie.Si on analyse du point de politique le mouvement rebelle a perdu ses deux et unique base arrière et n’aura plus de terre de replie pour ses combattants en cas d’affrontements entre ses forces et l’armée Sénégalaise.
- Cette these est plausible si on s’en tient aux réalités du terrain même si on peu douter de nos gouvernants qui même à l’intérieur du territoire sénégalais laisse gémir des bases rebelles qui sont même parfois nés à nés avec ceux de l’armée Sénégalaise
- Quelle stratégie Macky doit opter pour neutraliser Salif Sadio
- En tant que chef de l’atat et membre influent de la CDEAO pourrait jouer l’option politico-militaire ou la methode du batton et de la carrote.Ce qu’il faudrait dabord c’est bien équiper l’armée en logistique surtout le commandement Sud,accroitre les positions de l’armée dans la zone Niagui,dans MPOULOUM,et certaines zones hostiles.Il faudra aussi intensifié le déminage et la formation de nos soldats afin d’aneantir de facon drastique la capacité de nuisance de du mouvement érendiste mais aussi et sans oublier appeler à la negociation meme comme le disait un haut gradé de l’armée Sénégalaise : »On ne negocie pas les armes à la main,il faut dabord desarmé avant de parler à son ennemi.
- Mamadou Seck redacteur en chef Sanslimitesn.com